Elle avait prévenu. Véronique Genest parlait dès vendredi d'un "traquenard", d'une "mise à mort", après sa première prestation chez Laurent Ruquier en tant que candidate aux législatives. Aymeric Caron et Natacha Polony aiment la bagarre. Trouvant dans celle qui incarne Julie Lescaut une proie facile, ils ne se sont pas privés pour la piéger et réduire à néant sa crédibilité politique. Attaquée sur ses idées politiques en matière de religion et les positions du candidat dont elle est suppléante, elle a tenté de se défendre sans les armes habituelles d'un politique rompu à ce type d'interrogatoire. "Vous êtes folle ! (...) Je vous l'avait dit de ne pas y aller, a ironisé Laurent Ruquier. Je vous le dis depuis tout à l'heure que vous allez être emmerdée !".
La comédienne de TF1 a notamment été attaquée sur une interview accordée récemment. Aymeric Caron la décortique, lui demande "ses sources", "ses chiffres". Comme au tribunal. "J'essaye juste de comprendre votre pensée, je ne suis pas en train de la condamner", tente-t-il pour justifier son agressivité. "Je me lance en politique, je ne suis pas une femme politique, je m'intéresse à la politique, et j'apprends !", rétorque Véronique Genest, visiblement attristée par la tournure prise par le débat. "J'adore l'information, j'adore la politique. Mais je n'ai aucune prétention d'être une femme politique accomplie (...) Je me positionne comme une néophyte avec une grande envie d'apprendre (...) Je suis assez déstabilisée, je ne m'attendais pas du tout à ça. j'aime la politique, j'ai surtout envie de m'investir", a conclu Véronique Genest. L'échange a duré plus de 30 minutes.
Depuis l'annonce de son entrée en politique, l'actrice française est moquée sur les réseaux sociaux. Elle sera la suppléante de Jonathan-Simon Sellem, qui a annoncé sa candidature aux législatives dans la 8e circonscription des Français établis hors de France, zone qui contient Chypre, la Grèce, Israël, l'Italie, Malte, Saint-Marin, Vatican, la Turquie. Un engagement qu'elle a tenté d'expliquer à plusieurs reprises, y compris sur le plateau de "C à vous". Evoquant son orientation politique face à Alessandra Sublet, Véronique Genest avait offert un lapsus mémorable, annonçant qu'elle était "un étron libre".
Véronique Genest a très mal vécu son passage dans "On n'est pas couché " sur France 2. Au lendemain de son intervention, elle expliquait à TVMag.com avoir été victime d'un piège tendu par l'équipe de l'émission. "Je devais parler de mon engagement politique et des actions sur lesquelles j'ai l'intention de m'impliquer et, au lieu de ça, je me suis retrouvée devant une sorte de tribunal", a-t-elle expliqué."Aymeric Caron était très agressif et n'avait de cesse de me mettre en difficulté. Il n'a pas arrêté de m'attaquer pour dénoncer les prétendues positions extrémistes que j'aurais prises. J'ai vraiment eu l'impression d'être tombée dans un traquenard", regrettait l'actrice, qui expliquait ne pas avoir réussi à se défendre en raison de la violence de l'échange. "C'était presque une mise à mort. (...) Mes premiers pas en politique ne sont pas évidents, mais je n'ai pas l'intention de renoncer. D'ailleurs, ce n'est pas la politique politicienne qui m'intéresse, mais le terrain, la dimension humaine. Voilà le message que j'avais envie de faire passer", a-t-elle détaillé. Si vous avez raté ce moment, puremedias.com vous propose de le voir ci-dessus.