Après le "Platane" d'Eric Judor, Canal+ lancera sa nouvelle comédie "Kaboul Kitchen" le 13 février, à 20h50. Portée par Gilbert Melki (bientôt à l'affiche de "La Vérité si je mens 3"), l'action de cette série de 12 épisodes de 26 minutes se déroule en 2005 dans la capitale afghane, alors que les américains ont gagné la guerre et que des élections libres se préparent.
Après la victoire américaine sur les talibans, fin 2001, des milliers d'étrangers débarquent à Kaboul pour reconstruire le pays. Cette foule hétéroclite, souvent jeune et composée de célibataires, se retrouve en mal de loisirs les soirs de la semaine au "Kaboul Kitchen", un restaurant tenu par Jacky (Gilbert Melki), véritable bulle occidentale sécurisée où l'alcool est toléré, où l'on mange mal et cher, mais français, où il y a une piscine avec des femmes en bikini et où l'on est prié de déposer son arme au vestiaire.
Humanitaires, militaires, consultants, journalistes, espions, mercenaires et opportunistes de tout poil viennent se détendre, s'abreuver et draguer au Kaboul Kitchen, alors que les premières élections libres et démocratiques s'organisent dans le pays.
Jacky règne sur tout ce petit monde. Après vingt ans passés à arpenter le globe pour des causes plus ou moins nobles, il n'a qu'un objectif : faire du fric à Kaboul. Mais si les dollars, effectivement, rentrent dans son tiroircaisse, beaucoup en ressortent pour garder son restaurant ouvert. On suivra donc ses galères de restaurateur tout au long de la saison, entre ses fournisseurs d'alcool mafieux, les autorités corrompues, son voisin fondamentaliste qui a une vue directe sur les bikinis et la piscine, et un chef de guerre narcotrafiquant qui se prend d'amitié pour lui. Et quand sa fille, Sophie, dont il ne s'est jamais occupé, débarque à Kaboul pour y faire de l'humanitaire, son niveau d'emmerdements monte d'un cran...