Les larmes ont momentanément remplacé les rires sur Europe 1. Ce midi, dans son émission humoristique "Rien ne s'oppose à midi", Matthieu Noël et ses chroniqueurs, parmi lesquels Guy Carlier, Axel de Tarlé et Eva Roque, recevaient Capucine Anav. L'ex-chroniqueuse de "Touche pas à mon poste" et animatrice de l'E-Sport European League sur C8 venait notamment évoquer "La fève du samedi soir", pièce de théâtre dont elle est la tête d'affiche.
Face à la chroniqueuse, Guy Carlier a rappelé qu'il s'était copieusement moqué d'elle, et de la pièce de théâtre, dans son billet humoristique quotidien, le 29 septembre dernier. Face à la jeune femme, le chroniqueur a révélé que cette dernière lui avait envoyé un texto, juste après sa chronique, pour lui confier à quel point celle-ci l'avait blessée. L'ancienne protégée de Cyril Hanouna a commencé à lire à l'antenne le contenu du message envoyé à Guy Carlier.
"Bonjour Guy, votre chronique m'a beaucoup affectée même si je ne m'attendais pas à attirer un jour votre attention. Touchée, coulée", a débuté Capucine Anav avant de reconnaître qu'elle a pleuré en écoutant la chronique de Guy Carlier. "Je commence tout juste dans le milieu du théâtre qui me passionne, je travaille dur pour y arriver et j'essaie de donner tout ce que j'ai", a-t-elle poursuivi, assurant son interlocuteur que "toutes les critiques (lui) sont profitables surtout quand elles viennent de personnes aussi éclairées, cultivées et brillantes que (Guy Carlier)".
"Je voulais vous dire encore que les termes de votre chronique à mon égard étaient destructeurs", a continué la jeune femme avant d'assurer qu'elle ne "veut pas renier (ses) origines professionnelles issues de la télé-réalité". "C'est grâce à elle que j'ai pu connaître ma petite notoriété auprès d'un jeune public. Et j'essaie d'utiliser cette chance intelligemment si vous m'autorisez à utiliser cet adverbe à mon égard", a-t-elle ensuite déclaré, revendiquant sa volonté de se diriger "vers d'autres expériences plus qualitatives".
"Des interventions comme les vôtres me l'interdisent car les jeux sont faits d'avance. J'ai le sentiment que, quoi que j'entreprenne, il y aura toujours...", a commencé la jeune femme avant de s'interrompre, la voix cassée par l'émotion. Guy Carlier a alors attrapé la main de son interlocutrice, en larmes. Celle-ci a alors poursuivi : "Il y aura toujours une élite intellectuelle qui traitera avec condescendance mon travail et mon public". "Ne pleurez pas, vous allez me faire pleurer aussi", lui a glissé Guy Carlier. Ce dernier a assuré à l'animatrice qu'il n'y avait "pas de mépris" dans sa chronique d'humour "un peu facile", finissant même par se demander si, le plus humiliant pour lui, n'est pas d'avoir fait pleurer la jeune femme. puremedias.com vous propose de découvrir cette séquence.