Ça commence très fort. Le top départ de la saison 19 de "La France a un Incroyable talent" a été donné ce mercredi 23 octobre sur M6. Et parmi les moments marquants de la soirée, Marianne James, qui n’a jamais caché sa sensibilité face aux candidats, s’est effondrée en larmes à l’arrivée d’une candidate lors des auditions. "Bonsoir Marianne !", lance la drag-queen Creatine Price, grande perruque blonde bouclée, ressemblant à la "sœur de Marianne James" selon un spectateur amusé dans le public. "Excuse-moi, je suis tellement surprise de te voir là !" s’exclame la jurée, en larmes.
En réalité, la chanteuse connaissait déjà la candidate, mais seulement en ligne, où elle la soutient sur les réseaux sociaux depuis 2021. Américain d’origine française, Jordan Weatherston Pitts de son vrai nom, est chanteur d’opéra ténor et drag queen, un alter égo qu’il a choisi de valoriser dans le programme. Sa particularité : sa voix de ténor. “Je participe à 'La France a un incroyable talent' pour rencontrer ma chère Marianne James en personne. C’est une artiste qui m’inspire beaucoup. Je suis grande, blonde, belle, insolente… comme Marianne James”, sourit-elle dans son portrait. Puremédias vous propose de visionner la séquence dans la vidéo ci-dessus.
Après une magnifique prestation d’opéra, un autre clin d'œil à la diva de 62 ans, Creatine Price a ainsi eu droit à une standing-ovation. "Tu vois la ressemblance, la sororité ?" tente d’expliquer la juge à Éric Antoine. "C’est pour toi Marianne", lance, très émue elle aussi, la drag-queen. "Si j’ai tant d’émotions à te retrouver ici dans cette émission, les gens l’auront compris par sa rondeur, par son travail de drag, les costumes, la perruque, les faux cils… Je me reconnais vraiment en elle et je pense qu’elle se reconnaît un petit peu en moi. Vous savez quoi ? On se sent moins seule", explique alors Marianne James.
"Je vois son ampleur, sa blondeur, la beauté de son visage, et je fonds ! Je pleure alors qu'il n'a même pas chanté", a-t-elle encore confié auprès de "Télé-Loisirs". "Je m'étais déguisée par le passé avec Ulrika Von Glott. Le temps artistique est une grande spirale. Je revenais à ce qui m'a fait décoller : en travesti, en drag, parce qu'on a tellement dit que j'étais un garçon, en train de chanter l'opéra", se remémore-t-elle. "J'ai eu l'impression de voir mon fils. Un fils que je n'aurais jamais vu ou que j’aurais dû laisser plus jeune, à cause de certaines circonstances différentes. Je me le suis pris dans la gueule", conclut-elle.