Vous croiserez peut-être Carla sur une ligne de la RATP. Etonnante révélation de la première dame de France, dans les colonnes du Nouvelle Observateur cette semaine. Carla Bruni-Sarkozy, qui a toujours été une personnalité médiatique même avant d'être l'épouse du président, confie prendre parfois le métro... en se grimant. "La notoriété ne me pèse pas, et puis je me déguise au sens propre comme figuré. Avec une perruque, personne ne me reconnaît dans le métro" explique-t-elle très sérieusement. Elle révèle même avoir été contrôlée à plusieurs reprises. "Récemment, on a encore fouillé mon sac au Musée de la Marine" détaille-t-elle.
Car la première dame s'efforce, depuis le début de la campagne, d'apparaître comme une Française lambda. N'a-t-elle pas dit qu'elle faisait partie, avec son mari, "des Français modestes" ? Donc l'ex-chanteuse prend aussi les transports en commun, naturellement et comme tout le monde. Autre question posée brûlant les lèvres de bon nombre de journalistes : "Comment jouez-vous la ravissante idiote ?". Réponse : "Je ne joue rien, mais je connais mes limites ce qui n'est pas précisément le signe de l'idiotie, certains sujets comme l'économie m'échappent, je ne vais pas faire semblant". On se souvient de Nicolas Bedos, qui avait accusé la première dame de jouer un jeu. "C'est une girouette idéologique, absolument épatante ! avait-il expliqué sur France 5. Je sais que les gens avec qui elle est obligée de dîner en ce moment, ce qu'elle est obligée de dire à la télévision, je sens franchement que ça lui arrache la gueule !."
Les journalistes, ou plutôt "les diseurs, les blablateurs" feront l'objet d'un morceau sur son prochain disque. Car comme bon nombre de politiques, Carla Bruni-Sarkozy aime taper sur les médias. Encore une fois. "Le système médiatique actuel me décontenance explique-t-elle. Depuis mon mariage, il n'y a pratiquement eu, à mon sujet, que des mensonges et des interprétations. La presse est parfois sacrément partiale." Une petite musique déjà jouée sur France 5 il y a peu, face à Alessandra Sublet : "Vous connaissez des journalistes pour mon mari, ou même neutres ?". Cette ex-femme de gauche n'aime plus la gauche d'aujourd'jui, la "gauche caviar" dit-elle. Et Carla est convaincue plus que jamais de la réélection de son mari. "En ces temps de crise, notre pays a besoin d'un homme comme lui" croit-elle savoir.