Ce projet fou gâché par le Covid. Ce vendredi, le rappeur Booba, en guerre contre certains influenceurs depuis plusieurs mois, accorde un entretien au "Parisien", dans lequel il retrace une partie de sa carrière, sa vision du milieu musical et ses divers projets.
Interrogé sur une possible participation à "The Voice" sur TF1, le Duc de Boulogne confie qu'il devait être "juré de sa propre émission", sans préciser s'il s'agissait d'un format télé ou web. "Je devais d'ailleurs la faire avec Orelsan et peut-être Vald. Le Covid est arrivé et Orelsan a changé d'avis", explique-t-il. Et d'ajouter : "Il y a eu une fusillade sur un de mes clips (à Aulnay-sous-Bois en janvier 2021, ndlr), Orel a eu un peu peur de s'associer avec moi. Je lui ai dit : 'T'inquiète pas, ils ne viendront pas sur un plateau de télé. On n'est quand même pas dans le cartel'".
Toutefois, il ne cache pas " aimer transmettre" à la nouvelle génération : "Je suis comme un coach avec mes artistes". "Je ne suis pas un dictateur, j'écoute. Je kiffe. Quand ils réussissent, je suis encore plus fier que pour moi", assure Booba.
Il revient également sur son passage dans la "Star Academy" en 2006 : "C'est le début des brisages de code, à l'américaine. Montrer qu'on sait aussi faire le show, c'était symbolique". "On était tellement sulfureux, il y avait tellement d'a priori sur nous, ils étaient mort de peur", poursuit le célèbre rappeur. Et de conclure : "Tellement qu'à la fin, ils nous tombent dans les bras. Pas juste un merci d'être venus. Presque 'merci de ne pas avoir violé ma fille, de ne pas avoir pissé dans les loges' !".