Christine Angot est-elle devenue l'un des sujets de conversation principaux dans les dîners en ville ? C'est en tout cas ce que pense Marc-Olivier Fogiel qui recevait, hier dans "RTL Soir, l'écrivaine et polémiste d'"On n'est pas couché". Une question toute trouvée alors que Christine Angot était venue assurer la promotion de "Dîner en ville", la pièce qu'elle a écrite et qui se joue actuellement au théâtre de la Colline à Paris.
Au cours de l'interview, l'animateur est logiquement revenu sur l'engouement médiatique dont elle fait l'objet depuis qu'elle est devenue polémiste à "ONPC" en septembre dernier. Ainsi, quand Marc-Olivier Fogiel lui fait remarquer que ses prises de position sont majoritairement mal perçues, la polémiste tique. "Je me dit que ça doit être réparti, enfin j'espère" lance-t-elle, avouant qu'elle "(se) protège beaucoup". "Je ne vais pas sur les réseaux sociaux. Je ne tape jamais Christine Angot sur Google. J'ai envie d'être libre et de ne pas parler en fonction de ce qui pourrait se dire" explique l'écrivaine.
Interrogée sur la façon dont elle a ressenti les différentes altercations, qui l'ont opposée à Sandrine Rousseau, Laurent Baffie ou encore Eric Dupond-Moretti, la polémiste avoue que "ce n'est pas du tout agréable" à vivre lorsqu'elle est sur le plateau et que "c'est quand même très violent". "En même temps, j'essaie de dire quelque chose" poursuit-elle, avouant que cela peut "peut-être (la) décourager". "J'essaie de faire les choses de la façon la plus juste par rapport à ce que je ressens" se défend-elle ensuite.
La polémiste reconnaît pourtant qu'elle "(se) fait mal comprendre parfois". "Je n'ai pas pour moi les armes journalistiques, de la neutralité par exemple" poursuit-elle, consciente de ne pas forcément maîtriser "une certaine technique d'éloquence oratoire". "Je me dis aussi que, parfois, il faut être de mauvaise foi pour faire comme si on ne comprenait pas" objecte-t-elle cependant. Concernant la saison prochaine, la polémiste avoue que "pour l'instant", elle a "l'envie" de continuer, arguant qu'elle "ne ferait pas quelque chose qui (lui) serait insupportable". "Ça m'intéresse. Je suis écrivain et la parole publique, ça ne m'est pas étranger" conclut-elle finalement. puremedias.com vous propose de réécouter cette séquence.