"La parole impertinente est devenue très restreinte sur France Inter" : Nicole Ferroni critique le licenciement de Guillaume Meurice par Radio France

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"La parole impertinente est devenue très restreinte sur France Inter" : Nicole Ferroni critique le licenciement de Guillaume Meurice par Radio France
Par Laura Bruneau Journaliste
Laura Bruneau se passionne très tôt pour le petit écran et c’est devant Des Chiffres et Des Lettres qu’elle apprend à lire. La fièvre des jeux ne la quitte plus : plus tard elle participe à Slam ou Questions pour un Champion. Elle aime aussi les séries - les franchises de Dick Wolf, voyageant jusqu’à Chicago sur les traces de Chicago Fire.
Bande-annonce de la série "Aspergirl" avec Nicole Feroni © Nicolas Gouhier
L'humoriste Nicole Ferroni, ancienne chroniqueuse sur France Inter, s'exprime sur le licenciement de Guillaume Meurice de la station publique. Et, elle ne cautionne pas.

Elle réagit au licenciement de Guillaume Meurice par Radio France "pour faute grave". Nicole Ferroni, humoriste ayant officié sur la station publique, a réagi dans les colonnes du quotidien "Var Matin" .

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Après avoir tenu une chronique hebdomadaire dans la matinale d'Inter pendant de nombreuses années, Nicole Ferroni, qui s'était fait connaître du grand public avec "On n'demande qu'à en rire" sur France 2, est dorénavant à la tête du talk-show de Téva, "Piquantes !". Une émission de bande, où elle est uniquement entourée de femmes, qui revient à l'antenne à la rentrée prochaine.

A lire aussi : "Je suis choquée" : Anne Roumanoff réagit au licenciement de Guillaume Meurice par Radio France dans "C l'hebdo"

C'est à l'occasion du festival de Ramatuelle, où elle va recevoir un prix, que Nicole Ferroni à répondu aux questions de "Var Matin". Un entretien dans lequel elle a notamment évoqué le licenciement de Guillaume Meurice. Elle commence par aborder son engagement et celui d'autres humoristes de la radio : "Je me suis engagée, j'allais dire malgré moi [...] Je ne suis pas la seule à avoir pris ce virage. Autour de moi, d'autres humoristes en arrivant à France Inter sont devenus engagés."

"Une forme de contrainte est en train de s'imposer sur l'humour engagé"

Nicole Ferroni continue ses explications, revenant sur le cas de sa non reconduction : "Quand je n'ai pas été reconduite à France Inter, assez vite Guillaume [NDLR : Meurice ] m'avait dit : 'les prochains, ce sera nous' et voilà..." L'humoriste poursuit en donnant sa perception de France Inter : "On sent qu'à Inter, une forme de contrainte est en train de s'imposer sur l'humour engagé. La parole impertinente est devenue très restreinte tout en étant préservée un peu car il faut cette espèce de caution pour dire que l'esprit Inter est toujours là."

Sur le licenciement de Guillaume Meurice après sa blague sur Benjamin Netanyahu à proprement parler, Nicole Ferroni exprime "un sentiment de gâchis", ajoutant : "Je comprends que certains se soient sentis blessés par la blague de Guillaume". Toutefois, elle complète son propos : "Ça ne méritait pas un licenciement parce que ça jette du discrédit sur la place de l'humour sur cette antenne-là."

A lire aussi : Départ de Nicole Ferroni de France Inter : "J'ai fait pas mal de chroniques... pas drôles"

Celle qui a participé à la saison 7 du "Meilleur pâtissier spécial célébrités" saison 7 en début d'année sur Gulli et porté la flamme olympique à Marseille, sera aussi prochainement sur OCS avec la deuxième saison de la série "Aspergirl" dans laquelle elle incarne Louison, une femme autiste Asperger.

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