Christine Bravo devient animatrice d'une émission sur... l'histoire ! A partir du mercredi 16 octobre prochain, à 20h45, l'ex-présentatrice de "Frou-Frou" proposera "Sous les jupons de l'histoire" sur Chérie 25, un rendez-vous où Christine Bravo évoque le Moyen-Âge et la Renaissance avec un regard très décalé. Lors de la présentation du programme en marge de la conférence de presse de la chaîne il y a quelques semaines, puremedias.com s'est entretenu avec Christine Bravo.
Propos recueillis par Kevin Boucher.
puremedias.com : Quel est le concept de "Sous les jupons de l'histoire" ? C'est un magazine people historique ?
Christine Bravo : Ce n'est pas people. Il y a de tout. Il y a à la fois ce qu'on mangeait, l'évolution des transports, la mode... C'est extraordinaire. Les femmes du Moyen-Âge, par exemple, elles essayent tout ! Les femmes du Moyen-Âge et de la Renaissance, ce sont les mêmes que Nabilla ! Elles veulent être belles, elles veulent séduire, elles trouvent tous les artifices possibles ! On va parler de ça mais aussi des relations entre le roi, la reine et ses prétendantes. On ne va pas parler des guerres, du tout, parce que c'est très compliqué. On ne fait que la vie de cour ou sur les chemins de France. On aborde tout ça mais en le rendant aimable. Il faut que les gens s'attachent aux personnages.
Vous avez discuté avec Stéphane Bern, qui anime déjà ce genre de programme ?
Il est ravi. C'est tellement complémentaire. C'est comme si vous me disiez qu'on ne pouvait pas traiter deux sujets scientifiques avec deux angles différents. Stéphane fait de l'histoire en gants blancs. Il est très respectueux de la monarchie. Il va voir les mêmes conservateurs de musée et de châteaux. Tous ces gens l'adorent et disent que c'est formidable pour eux parce que Stéphane apporte énormément de visite. Et face à moi, ils sont totalement déstabilisés mais morts de rire. Quand je passe devant un tableau de musée et que je dis "C'est Loulou ! Il est mignon, Loulou !" à propos de Louis XII, ils se laissent aller. Il y avait des jeunes au château qui faisaient des visites : ils n'écoutaient pas leurs profs, ils m'écoutaient moi et étaient morts de rire !
Désormais, vous êtes dans le groupe NRJ, comme Nabilla. Ca ne vous gêne pas ?
Non, pas du tout. J'ai toujours défendu "Les Anges de la télé-réalité". J'en ai pas râté un. La dernière fois, je l'ai croisée, on était filmés, elle est venue me voir et elle m'a dit "Oh, Christine Bravo, vous êtes un icone !". Alors, je l'ai regardée et je lui ai dit "UNE icône !". Et elle a eu peur à cause du "cône / conne" ! J'étais hachée de rire ! Elle est incroyable. Elle n'a peur de rien. Et moi, même si j'avais fait des études à son âge, j'avais ce culot-là, sinon je ne serais pas arrivée là. Et puis, j'en ai fait de la télé-réalité. "In Car with Christine Bravo", ça ne volait pas haut ! C'était drôle mais il n'y a pas de quoi se la péter, faut pas déconner ! (Rires) Je serais quand même un peu hypocrite de les critiquer. J'avais des impôts à payer !
Vous vous imaginez amener Nabilla dans un numéro de "Sous les jupons de l'histoire" ?
Non. Impossible. Nabilla, il n'y a pas d'objet. Il n'y a pas de rapport. Même Stéphane Bern n'aurait rien à faire dans mon émission.
Vous êtes entourée de chroniqueurs pour cette nouvelle émission...
Ah non, moi, je n'appelle pas ça des chroniqueurs. Franchement, les chroniqueurs, je n'en peux plus. Nous, quand on faisait "L'Assiette anglaise" avec Bernard Rapp, on était chroniqueurs : on venait de quelque part, on était journalistes. Là, maintenant, ils sont tous chroniqueurs. Tu ne sais pas d'où ils viennent. Ca m'énerve ! Je ne veux plus entendre parler de ce mot. Dans l'émission, ce sont des experts, des historiens.