

Les soutiens arrivent parfois de là où on ne les attend pas. Nicolas Bedos, au coeur d'une polémique depuis ses propos controversés sur la police et Nicolas Sarkozy vient de recevoir l'appui d'une association de députés UMP. Plus précisément le « Collectif des parlementaires pour la liberté d'expression ».
Composé d'une trentaine de membres dont Christian Vanneste, Jean Tiberi, ou encore Lionnel Luca, ce collectif avait pris position en faveur d'Eric Zemmour dans le procès qui l'oppose à des associations anti-racistes. A propos du cas de Bedos, Lionnel Luca, cité par La Nouvelle République, n'est pas choqué par ses propos. Sur ceux incriminant la police, il déclare : « Nicolas Bedos, comme d'autres, a probablement connu une mauvaise expérience. Elle doit être fondée. Les policiers doivent aussi savoir balayer devant leur porte et je ne manque jamais d'intervenir pour leur rappeler qu'ils doivent être irréprochables ».
Même pour Nicolas Sarkozy, comparé à un « VRP cocaïné », le collectif plaide en faveur du chroniqueur « puisque le chef de l'État met un point d'honneur à ne pas poursuivre ce genre de choses ». Pour Lionnel Luca, « tant qu'il n'y a pas de calomnie ou d'insulte, les humoristes ont bien le droit de dire ce qu'ils veulent, de ne pas être d'accord. C'est leur liberté d'expression et c'est précieux, car c'est ce qui enrichit le débat d'idées. Les poursuivre en justice, ça n'est jamais bon, car c'est une forme de totalitarisme qui pourrait conduire à créer une caste d'intouchables ». Hier soir dans Le Grand Journal, Nicolas Bedos a répondu point par point à la polémique suscitée par ses déclarations sur Canal + et France 2.