Il se retire quelques semaines pour des "raisons de santé". Hier soir, le Conseil supérieur de l'audiovisuel a diffusé un communiqué afin d'informer de l'absence d'Olivier Schrameck au poste de président "pendant plusieurs semaines" pour des soucis de santés. Dès le 26 février prochain, comme l'article 4 de la loi du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication le précise en cas d'empêchement du président, la présidence est assurée par le membre du Conseil le plus âgé.
Ainsi, dès lundi prochain, le conseiller Nicolas Curien prendra la place d'Olivier Schrameck pour une durée indéterminée pour le moment. "Les chantiers sont nombreux et je sais pouvoir compter sur l'entière mobilisation du Conseil et de son administration pour assurer la continuité des missions qui m'ont été confiées par Olivier Schrameck", déclare le remplaçant à la tête du gendarme de l'audiovisuel, dans le communiqué.
Ce départ temporaire intervient lors d'une période inédite de l'histoire de l'audiovisuel français. Après avoir révoqué Mathieu Gallet de Radio France et démis de ses fonctions Marie-Christine Saragosse de France Médias Monde, le Conseil des Sages doit désormais nommer dans les mois à venir de nouveaux patrons des groupes de l'audiovisuel public. De plus, du côté du gouvernement, les députés sont en train de travailler sur une nouvelle loi réformant l'audiovisuel public et également les pouvoirs du CSA. Autant dire que ce retrait pendant plusieurs semaines d'Olivier Schrameck tombe au plus mauvais moment.