Cyril Hanouna sort de son silence. Discret dans les médias - hormis les réseaux sociaux - depuis la fin de saison, le trublion de C8 a accordé une longue interview à Paris Match cette semaine. En pleine opération séduction, Cyril Hanouna prend la pose avec ses enfants dans sa maison de vacances dans le Sud de la France. L'occasion pour lui de revenir sur les polémiques du printemps dernier.
Dans cet entretien, il se défend ainsi une nouvelle fois des accusations d'homophobie dont il a fait l'objet après son canular de mai dernier. "Tout ce qui m'est intrinsèquement lié va à l'encontre de l'homophobie", a-t-il résumé, rappelant son "soutien de longue date à des associations qui combattent les discriminations et l'homophobie". Evoquant une "grosse manip'" autour d'une séquence qui n'avait cependant "pas lieu d'être" et était "de mauvais goût" selon lui, Cyril Hanouna tient à affirmer que "Touche pas à mon poste" est "l'émission la plus ouverte et inclusive possible". "Pour moi, tout le monde est sur le même plan, critiquable sans distinguo possible", explique l'animateur qui prône "la vanne, sans distinction d'origine, de religion ou d'orientation sexuelle".
Se présentant comme "un militant de l'inclusion par le rire", Cyril Hanouna critique d'ailleurs le recul de la liberté d'expression dans ce domaine à la télévision. "On s'achemine doucement vers une police du rire si l'on ne réagit pas. Le public en a marre des donneurs de leçons. Ceux qui nous disent quoi dire, quoi penser, quoi aimer", tacle-t-il. Selon l'animateur, "les gens ont peur des réactions sur les réseaux, ils raisonnent en termes de communautés, de religions. Mais où va-t-on ?", s'interroge le trublion. Et de lancer : "Je m'insurge contre la connerie, la bien-pensance, le conformisme".
Egalement interrogé par Paris Match sur ses "SMS vengeurs" à plusieurs personnalités du PAF, Cyril Hanouna a donné sa version des faits. "Prenons l'exemple de Julien Cazarre. Je lui dis, un jour, que j'aime ce qu'il fait, que j'aimerais travailler avec lui... Deux semaines après, il fait une interview et me fracasse... Perturbé, je l'appelle, je lui propose qu'on se voie pour un café, il refuse. Je lui dis : 'Bon, très bien, je viens en bas de chez toi, on se parle'. Et là, il est allé au commissariat déposer une main courante. Idem avec Barthès ou Arthur...", a raconté l'animateur. Et d'expliquer en conclusion : "J'aime m'expliquer franchement avec les gens, j'aime le courage, cela ne veut pas dire que j'ai un caractère 'vengeur' ou violent".