Nouveau rendez-vous sur M6. A partir d'aujourd'hui à 18h40 et chaque semaine, David Ginola prend les commandes de "French in the City", magazine qui s'intéresse aux Français partis s'installer à l'étranger. Le premier numéro est consacré à la ville de Tokyo, au Japon et suit les parcours de vie de Florine, une mère de famille, de Christophe, chef cuisinier étoilé, de Clara, coach qui aide les Japonais à prendre confiance en eux ou encore de Marvin, étudiant qui espère faire sa vie sur place. puremedias.com a interrogé David Ginola à quelques heures de la première.
Propos recueillis par Christophe Gazzano.Sport, émissions de variétés et maintenant magazine, on ne vous arrête plus depuis votre arrivée sur M6 en 2016.
Cette diversité non seulement me plaît mais me donne aussi la possibilité, du haut de mes 4-5 années de présentation, d'apprendre le métier. Je pense avec beaucoup d'humilité qu'on a besoin de goûter à pas mal de choses pour être capable de voir ce qu'on peut faire ou pas. Mais à l'arrivée, c'est le téléspectateur qui juge.
Dans "French in the City", votre rôle se limite-t-il à la présentation ?
Je me suis investi dans les sujets réalisés et je vais moi-même en immersion dans certaines villes pour partir à la rencontre des Français et m'enquérir de tout ce qui a pu se passer dans leur vie depuis leur arrivée dans ces pays-là. Pour avoir vu plusieurs numéros, je suis bluffé de constater que le Français s'expatrie très bien et est très apprécié dans le monde entier.
On peut parler d'immersion totale dans le cadre de ce nouveau magazine ?
C'est une immersion dans la vie de Français expatriés dans des mégalopoles du monde entier, sur différents continents. Une immersion totale dans d'autres cultures, dans d'autres environnements, d'autres traditions. On voit les bons et les mauvais aspects de chaque expérience.
Combien de numéros sont prévus sur M6 ?
C'est à définir. Pour l'instant, vous en avez un samedi (rires) !
Vous revenez à vos premières amours le dimanche 9 septembre puisque vous présenterez le magazine "100% Foot" avant et après le match de l'équipe de France contre les Pays-Bas...
Je crois vraiment que M6 a la capacité de s'investir dans le football (la chaîne se partage les matchs des Bleus avec TF1, ndlr) et peut être un intervenant de qualité dans le paysage footballistique français, surtout en ce qui concerne l'équipe de France. Dans ce "100% Foot", nous aurons des chroniqueurs, le debriefing du match... C'est le match de reprise des Bleus (en France, après une première rencontre face à l'Allemagne retransmise sur TF1 le 6 septembre prochain, ndlr), donc on attend beaucoup de cette équipe-là. Moi j'ai parié qu'ils allaient faire le doublé Coupe du monde/Euro. On a une deuxième étoile sur le maillot, on est fiers d'être Français et d'avoir une équipe de France qui marche bien.
Qui vous accompagnera en plateau dans "100% Foot" ?
On n'a pas encore défini les chroniqueurs, mais en tout cas je serai là avec un joli costume (rires).
Vous êtes actuellement en plein enregistrement de la nouvelle saison de "La France a un incroyable talent". Quelle est l'ambiance sur le plateau ?
L'ambiance est très bonne, le nouveau jury est très bon et très complémentaire. La 13e saison qui s'annonce est vraiment de bon augure. On a de très bons candidats et il y a une ambiance du tonnerre sur le plateau.
"Je buzze qui j'ai envie dans 'La France a un incroyable talent'"
Comme le jury, vous avez le droit d'activer le fameux "Golden Buzzer" pour envoyer directement le candidat de votre choix en finale. Est-ce-que c'est quelque chose qui vous gêne ou l'utilisez-vous avec plaisir ?
Je ne peux que l'utiliser avec plaisir, bien évidemment. J'ai mon libre arbitre, je fais ce que je veux, je buzze qui j'ai envie. La présentation, c'est une chose mais je suis aussi dans l'antichambre de la scène avec les candidats, je mesure leur stress et tout ce qui leur passe par la tête avant d'entrer sur scène.
C'est un peu de pression aussi sur vos épaules ce "Golden Buzzer"...
Vous savez, j'ai joué devant 100.000 personnes au Camp Nou en quart de finale de la Champion's League, j'ai vécu des moments beaucoup plus stressants que ça. Je ne vais pas fanfaronner, mais honnêtement, c'est juste un plaisir. On a plus de 100 candidats à auditionner, ce sont de longues journées mais on passe de très bons moments de rigolade, de surprises, d'émotion, de tendresse... Il y a un mix de plein de choses.