Combien de temps David Pujadas compte-t-il encore occuper le fauteuil du 20 Heures de France 2 ? Le journaliste a accepté de répondre à cette question récemment sur le plateau d'Audrey Crespo-Mara sur LCI. Invité à l'occasion des 20 ans de la chaîne info sur laquelle il a débuté, David Pujadas a ainsi annoncé qu'il ne comptait pas "faire de vieux os" à la tête du JT de France 2.
"J'ai beaucoup de plaisir à faire le journal. C'est quand même un métier formidable, où on est tous les jours devant une feuille blanche avec des tas de questionnements sur l'actualité, où on peut se permettre le luxe de tenter d'y répondre" a-t-il confié dans un premier temps. Avant d'annoncer : "Je ne compte pas faire de vieux os non plus au journal. Je ne ferai pas vingt ans comme Patrick Poivre d'Arvor".
Questionné sur la date précise de ce possible arrêt, le présentateur de France 2 a expliqué : "Je ne sais pas. Et surtout, je ne sais pas si c'est moi qui en déciderai. On n'est jamais que sur un siège éjectable. Il faut bien en avoir conscience". Avant d'être plus précis : "Je ne ferai pas cinq ou huit nouvelles années au journal, ça c'est certain. Si je fais un, deux ou trois ans, je pense que ce sera le maximum".
Au cours de cet entretien, David Pujadas a également tenu à relativiser le regain de forme du JT de TF1. Interrogé sur le nouveau souffle insufflé par Gilles Bouleau, le journaliste a ainsi confié : "Oui, il a redonné du souffle. Attention, c'est un journal qui avait perdu 12 ou 13 points en 7 ou 8 ans. Il en a regagné 1. Alors, c'est bien ! Nous on avait quasiment rien perdu. On en a perdu un" a-t-il expliqué. Et David Pujadas de préciser : "Il y a aussi un effet d'optique. Et puis ce petit monde du journalisme médiatique qui est très suiviste... Mais il n'empêche que Gilles fait du bon travail à TF1. Ça c'est certain. Je pense que le journal a retrouvé une cohérence, une colonne vertébrale".
Sur les évolutions annoncées du 20 Heures de France 2 pour la rentrée prochaine, David Pujadas a en revanche tenu à rester discret. Parlant de "profonde évolution" plutôt que de "révolution", il a cependant accepté de donner la philosophie générale de ces aménagements qui porteront aussi bien sur la forme que sur le fond du JT. "Je pense qu'il faut avoir une touche peut-être plus impertinente, peut-être se mettre plus du côté des gens, avoir peut-être un esprit plus critique. C'est là-dessus qu'on travaille pour la rentrée" a-t-il annoncé, sans vouloir rentrer dans les détails.