Ce midi dans "La Nouvelle Edition" sur C8, Michel Field a réagi aux attaques sur les réseaux sociaux de Sébastien Chenu, délégué national du Rassemblement Bleu Marine. Hier soir, lors du débat d'entre-deux-tours opposant Marine Le Pen à Emmanuel Macron, le représentant de la candidate FN, présent en régie, a tweeté : "Michel Field ricane en régie lorsqu'il écoute Marine Le Pen citer De Gaulle... Service public partial..."
"Précisément, quand Marine Le Pen parlait de sa position sur le Vel d'Hiv, je disais à ma voisine que c'était un vrai débat. Je n'ai absolument pas ricané à ce moment-là", assure Michel Field, expliquant : "Au contraire, j'ai pris vraiment au sérieux cette ligne de fracture qui divise la société politique française depuis une vingtaine d'années sur la question". Il dénonce ensuite "l'attitude de cet énergumène qui n'a pas du tout rempli les fonctions officielles que le CSA lui avait confiées."
"Or, ce garçon n'a pas regardé une minute du débat, il était sur son portable tout le temps. Il passait son temps à textoter et à envoyer des textos à tous ces petits camarades", raconte le patron de l'information à France Télévision, précisant que ça lui "a valu une avalanche de textos extrêmement violents toute la soirée". Il poursuit : "Ce n'est déjà pas évident qu'il y ait des réalisateurs 'conseil' qui encadrent un réalisateur en train de travailler. Mais s'il y a un détournement de cette fonction dans une attitude extrêmement partisane..."
"Ce que je peux vous dire, c'est qu'il y a quinze personnes en régie qui ont pu voir son attitude. Mon témoignage peut être recoupé par beaucoup d'autres gens", conclut Michel Field. puremedias.com vous propose de visionner la séquence.
Après la diffusion des propos de l'ancien directeur de France 5 sur C8, Sébastien Chenu a remis une couche sur cette affaire, via son compte Twitter. "Le militant Michel Field payé avec nos impôts pour murmurer à l'oreillette des journalistes...", a lancé le conseiller régional Front national de Picardie-Nord-Pas-de-Calais.