Près de 2h30 de conférence de presse. Devant un parterre de quelque 300 journalistes accrédités, Emmanuel Macron s'est, pour la première fois de son quinquennat, prêté à cet exercice, retransmis en direct sur TF1, France 2 les chaînes parlementaires et les chaînes d'information. Sur les deux premières chaînes, près de 7 millions de personnes ont suivi les annonces du président de la République. Après un propos liminaire, le chef de l'État a répondu à une quinzaine de questions de journalistes.
François-Xavier Guillerm, journaliste à "France Antilles", au "Journal de la Réunion" et à "France Guyane" a interrogé le président de la République sur le devenir de France Ô, vouée à disparaître au cours du quinquennat. "Est-ce qu'il vous est remonté du débat national la nécessité impérieuse de fermer France Ô ?" a questionné le journaliste, posant ainsi la seule question de la conférence sur les Outre-mer. "Ni de contestation impérieuse, ni de protestation impérieuse" a répondu Emmanuel Macron, rappelant son "attachement aux territoires de l'Outre-mer". "J'assume une politique ambitieuse de nos Outre-mer qui doivent retrouver leur dynamique dans chaque région où elles sont inscrites" a poursuivi le chef de l'État.
"Je pense aussi qu'il faut que l'on soit moins hypocrite" a-t-il ensuite déclaré. "Il y a des chaînes pour chaque territoire d'Outre-mer. Elles seront maintenues. Et elles sont indispensables. Avoir, en plus, une chaîne nationale juste sur les Outre-mer, n'est pas indispensable. Surtout, c'est justifier que nos Outre-mer, au fond, n'ont pas droit de cité au coeur de France Télévisions" s'est ensuite exprimé le chef de l'État. Il a conclu sur le sujet en promettant qu'il sera "extrêmement vigilant pour que les engagements pris de présence d'Ultra-marins à l'écran, de sujets ultra-marins soient à l'écran des grandes chaînes de France Télévisions". puremedias.com vous propose de revoir cette séquence.