"Le chef suprême Boule coco". Ce mercredi, dans la matinale d'Europe 1, Matthieu Noël a signé une chronique déjantée au sujet du dictateur de Corée du Nord, Kim Jong-Un. Le comique originaire de Genève a tourné en dérision l'enfance du dirigeant asiatique, avouant avoir joué un rôle dans sa montée au pouvoir d'un état totalitaire.
"Vous le saviez par la presse, Kim Jong avait effectivement fait une partie de sa scolarité en Suisse, ce que vous ne saviez pas, c'est que j'ai peut-être une part de responsabilité dans ce qu'il est devenu !", a lancé le chroniqueur, racontant : "Au tournant des années nonantes, dans le collège huppé de La Châtaigneraie, j'étais ami avec celui que vous appelez Kim Jong-Un, mais que nous appelions tout simplement 'Boule coco'". Un surnom qu'il lui donnait "en hommage à ses deux passions, le communisme et la double crème de gruyère".
Selon Matthieu Noël, l'avenir de Kim Jong-Un s'est joué sur ce surnom : "A quoi ça tient ? On l'aurait appelé par son prénom au lieu de 'Boule coco'. Aujourd'hui, le type serait scénariste chez Disney ! Bon, 'La Reine des neiges' n'aurait pas eu le même succès". "C'est vrai qu'il s'amusait à empaler des fourmis avec des épines de sapin. Il prenait plaisir à émasculer des rats et à dissoudre leurs petites gonades dans une tasse d'Ovomaltine. Il pouvait passer des week-ends à brûler son chaton avec un zippo. Rien d'alarmant !", a assuré l'humoriste.
Toutefois, il a expliqué que tout a basculé "le jour où il se pignolait dans les toilettes avec un sac en plastique sur la tête pour accélérer le flux sanguin" et qu'il s'est fait surprendre par la proviseure. "Boule coco a été rapatrié à Pongyang. On ne l'a plus jamais revu. Morale de l'histoire. Ne jamais se moquer d'un fou. Ne jamais lui faire comprendre par vos réactions que vous comprenez qu'il est fou", a lâché Matthieu Noël, donnant en exemple des réactions de Patrick Cohen en écoutant les chroniques de Philippe Vandel. puremedias.com vous propose de visionner la séquence.