Tout avait pourtant bien commencé. Ce matin, dans la matinale de France Inter, Sonia Devillers avait choisi de consacrer son "Edito M" à la mort du chien le plus célèbre d'internet, le mal-nommé Boo. Il avait été désigné par sa maîtresse, avec l'assentiment de ses 17 millions de fans du monde entier, "chien le plus mignon du monde". "Peu de sujets mettent, en effet, NBC et 'L'Union l'Ardennais' à l'unisson. Mais également 'Le Dauphiné Libéré', 'Paris Match', 'La Stampa', en Italie, 'La Tercera' en Espagne, le 'Berliner MorgenPost', la BBC Brasil et l'édition turque de 'Sputnik'", a-t-elle constaté en évoquant les articles consacrés à la disparition de l'animal survenue ce week-end.
Mais c'est au moment de rappeler que Boo était "l'auteur" d'un livre traduit en 10 langues - "Bientôt un invité peut-être", a-t-elle lancé amusée à Léa Salamé et à Nicolas Demorand - que Sonia Devillers a été prise d'un fou rire qu'elle a eu bien du mal à contrôler. Les choses ne se sont pas arrangées lorsque, dans la foulée, a été diffusé à l'antenne un son du chien... mangeant ses croquettes.
"Est-ce-que vous voulez qu'on donne la parole à Alex Vizorek, le temps que vous vous repreniez de ce fou rire ?", a proposé Nicolas Demorand. Mais l'animatrice de "L'instant M" a tenu à poursuivre tant bien que mal. "En 2012, Anderson Cooper, star de l'info, avait démenti la mort de Boo sur CNN. Cette fois, le coeur de Boo a lâché pour de vrai. Il ne se serait pas remis de la mort de son meilleur ami Buddy, il y a un an et demi...", a-t-elle expliqué entre deux fous rires, réalisant le caractère décalé de ce qu'elle tentait d'expliquer.
Elle a ensuite retrouvé son sérieux pour constater que "Boo est venu grossir la cohorte des kawaï d'Internet, ces créatures dont les Japonais ont fait une catégorie à part entière : petites, rondes, vulnérables, adorables qui demandent de l'amour et qui en suscitent". Mais c'était sans compter sur une rechute en fin de chronique. "C'est drôle, ces boules de poils, qui font dire des choses très humaines... à qui on fait dire des choses très humaines... Sérieux, j'arrête !", a-t-elle fini par lancer avant qu'Alex Vizorek n'enchaîne avec sa chronique. puremedias.com vous propose de réécouter cette séquence.