
Interrogé par le journal régional Sud Ouest, Gérald Dahan est revenu sur son éviction de France Inter vendredi dernier. Alors que la station jugeait ses prestations insatisfaisantes, l'imitateur persiste et signe : son renvoi a été motivé par des raisons politiques. Ce que la station réfute en bloc, affirmant que « l'argument politique » est un « cache misère de la médiocrité » de l'humoriste...
« Le fait d'être convoqué 24 heures seulement après ma chronique sur Michèle Alliot-Marie ne laisse pas beaucoup de place au doute. Cela prouve (...) que les dirigeants de France Inter ont le doigt sur la couture du pantalon et que l'on s'achemine vers une certaine forme d'autoritarisme. Ou tout du moins qu'on est dans un climat de peur des dirigeants politiques dont dépend le service public. Cette peur est tellement palpable que j'ai sincèrement l'impression qu'il y a une collusion entre France Inter et le pouvoir. Ou du moins une autocensure, et c'est peut-être pire », estime Gérald Dahan.
Puis, l'imitateur revient sur le comportement de Philippe Val, le patron de France Inter, à l'origine de son éviction. Gérald Dahan affirme qu'il lui a « toujours dit d'y aller à fond » et que, « lorsqu'il a pensé à (lui) cet été pour l'émission "Parlez-moi d'humour" », il l'avait encouragé à aller encore plus loin, quitte à être « borderline ». « C'est (la) médiocrité (de la direction de France Inter) qui est le cache-misère d'un lien politique inquiétant, ou du moins de leur peur panique de perdre leur place », a ajouté l'imitateur.