Sa chronique sur France Inter à propos de DSK avait fait grand bruit. Elle avait même été le point de départ de sa chute de la radio publique. Un peu plus d'un an après son licenciement, Stéphane Guillon récidive, cette fois dans Libération où il signera chaque semaine une chronique, "Ironiques". Ce nouveau rendez-vous est annoncé à la Une du quotidien ce matin, signe de l'attente du journal pour ce nouveau rendez-vous.
Titre du premier billet, "Les espoirs de la gauche sur la moquette du Sofitel". Guillon y raconte l'affaire DSK comme une série télé, en revenant sur le dernier épisode, diffusé dimanche soir sur TF1 : "Cinq mois de suspense torride pour finir comme ça ! C'est dommage parce que le scénario au départ était génial : un homme politique français, directeur du FMI, accusé de viol par une femme de chambre à New York, alors qu'il s'apprête à annoncer sa candidature à la présidence de la République. Le type s'appelle Dominique, il est socialiste, ultrafavori dans les sondages, mais priapique au dernier degré, il commet l'irréparable".
Puis Guillon ironise sur les différents épisodes rocambolesques de cette série diffusée cet été sur toutes les chaînes, les différents comédiens (Ségolène, François, Hollande ou Arnaud Montebourg, "un grand gommeux, un peu fin de race mais de gauche, le charisme de Bobby dans Dallas"). Les rebondissements s'enchaînent : "La mère de Tristane qui avoue, elle aussi, avoir couché avec Dominique, énorme idée de scénariste ! On se dit qu'au prochain épisode, c'est la grand-mère de Tristane qui va passer aux aveux, épisode 12 : Le gérontophile de Tribeca !".
Mais Guillon espérait "une fin qu'ait du panache, un héros qui assume : Oui, j'aime le sexe, je trompe Anne et elle est au courant (...) Je vais vous dire Claire ce qu'il s'est passé dans la suite 2806 : on s'est éclaté comme des bêtes, on a enchaîné 75 positions du kamasutra en moins de 6 minutes 30, jamais pris un tel pied !". Pour lire la chronique de Stéphane Guillon en intégralité, rendez-vous ici (accès payant).