Le conflit reprend. Selon le porte-parole du présentateur à l'AFP ce mardi, le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire contre TF1 pour des faits présumés de "harcèlement moral" dénoncés par Olivier Chiabodo. Interrogé par la police de Boulogne-Bilancourt, l'ancien présentateur de la Une a expliqué avoir été "victime pendant de nombreuses années de menaces, d'accusations mensongères et de manipulations."
En juillet 1997, l'animateur avait été au coeur d'une polémique dans "Intervilles" qu'il co-animait sur TF1. Il avait indiqué la bonne réponse à l'équipe du Puy-du-Fou avec un signe discret de la main. Niant avoir triché dans un premier temps, il avait été licencié par la chaîne, avant d'être réintégré en 2006 pour être "placardisé" selon son avocat, puis d'être à nouveau évincé en 2017. Après son premier licenciement en 1997, l'affaire avait été portée devant les prud'hommes qui avaient reconnu une "faute réelle et sérieuse" de l'animateur. La chaîne avait demandé à ce que le licenciement soit qualifié de "faute grave" mais n'avait pas obtenu gain de cause.
Mais plus de vingt ans après la polémique, le 20 septembre dernier, Olivier Chiabodo avait décidé de porter plainte contre X pour harcèlement moral. Son avocat avait dénoncé un licenciement sous "des prétextes fallacieux et énigmatiques". De son côté, le groupe TF1 avait indiqué qu'il engagerait une procédure pour "dénonciation calomnieuse" contre le présentateur. Selon son avocat à l'AFP, Olivier Chiabodo n'a à ce jour pas reçu cette assignation. Contacté ce mardi par l'agence de presse, le groupe de Gilles Pélisson a indiqué qu'il ne commentait pas les procédures en cours.