Rossy de Palma : "J'espère qu'après cette expérience, je pourrai me la péter"

C'est ce soir à 20h50 que TF1 lancera la toute première saison de Danse avec les stars, compétition de danse adapté du format anglais à succès Strictly Come Dancing. Pour l'occasion, la Une a réuni un groupe de personnalités éclectiques qui s'affronteront pendant six semaines. Accompagnées d'un danseur professionnel, elles s'essaieront à tous types de danses de salon, du mambo à la salsa, en passant par le tango.

A l'occasion du lancement de l'émission, Puremédias a pu rencontrer Rossy de Palma. Cette actrice espagnole, habituée des films de Pedro Almodovar, évoque la compétition et les premiers jours de répétion, et explique ce qui l'a poussée à participer à la version française de l'émission. Entretien.



Pourquoi participer à l'émission et surtout pourquoi en France ?
En Espagne, il y a une sorte d'émission similaire et j'ai essayé, j'ai lancé des messages pour voir s'ils me prenaient parce que je voulais participer. Je n'ai jamais le temps d'approfondir la danse en couple. Mais eux recherchent des profils différents, pas forcément des artistes mais des gens très populaires, et même si on ne me l'a pas dit directement, ils n'ont pas voulu de moi. J'ai lancé des perches mais il ne s'est rien passé. Et du coup quand on m'a appelée de la France, j'ai trouvé ça drôle ! Donc j'ai saisi cette chance de danser, mincir un peu, me mettre en forme parce qu'avec la vie, le stress, on n'a pas le temps de se former.

Mais il y a une scène de vous dans Le Boulet où on vous voit danser très bien... "Pauline, ne m'oblige pas à parler espagnol ! Suelta las maletas"
C'est vrai que cette phrase de Benoît Poelvoorde a fait le tour du monde ! "Suelta las maletas"... (Rires) Parfois des gens dans la rue m'arrêtent pour me dire cette phrase ! Mais je n'ai jamais fait de danse en couple. Ce n'est pas pareil, c'est beaucoup plus difficile ! Une chose que je n'ai jamais faite, c'est me laisser guider. Tu peux avoir beaucoup d'initiative mais là il faut que tu te laisses guider par le danseur et après il y a des précisions, des pointes, des talons, des fois où tu veux plier un bras ou une jambe mais dans ce type de danses tu ne peux pas les plier. Il y a beaucoup de petites choses. Et puis il faut la mémoire physique pour toute la choré, il y a beaucoup de travail - mais c'est ça que je voulais, maîtriser un peu.



Vous faire juger chaque semaine, avoir des notes, ça vous fait peur ?
Non, franchement. Le jury va faire son travail, chacun son rôle. Moi je viens m'éclater et apprendre et avancer dans ce que je veux donc je vais me régaler.

Les premiers jours de répétition, ça s'est passé comment ?
J'ai pris un peu de retard sur mes camarades, j'ai commencé deux jours plus tard et ça s'est plutôt bien passé. Et je suis très contente de mon danseur, le courant passe très bien.

Vous avez de la chance !
Oui, c'est clair ! Ils auraient dû nous faire faire le casting des danseurs d'ailleurs ! (Rires) Non mais sérieusement, c'est très important, il faut qu'il y ait une alchimie parce qu'on passe beaucoup de temps ensemble et si on ne le trouve pas sympa... Mais je suis contente, j'ai de la chance.

Vous vous êtes fixé un but ? Ne pas partir la première, par exemple ?
Ah non ! Je ne veux pas partir la première ! (Rires) Alors là, je me fâche ! Je vais faire mon travail et j'espère que les gens kifferont, parce que ce sont eux qui décident. Même le jury, il peut décider mais c'est le public surtout. Moi je serai contente de là où j'arriverai. Et d'ici-là ça me laissera le temps d'apprendre quelques standards.



Vous n'avez pas l'air très stressée, contrairement à certains de vos camarades...
Ah non, moi je le prends comme ça sinon à quoi ça sert ? La danse c'est thérapeutique, et tout ce qu'on va apprendre, c'est du bonus. Moi je viens m'éclater, je ne viens pas souffrir. Après j'espère que le jury ne sera pas trop dur... Mais pour le public, si tu prends du plaisir, je pense qu'il en prendra aussi.

Vous êtes un peu compétitrice ou pas du tout ?
Je suis compétitrice, oui. Mais ici il n'y a pas de compétition avec Adriana, avec Sofia et encore moins avec Marthe Mercadier parce que c'est la plus drôle de toutes donc ce n'est même pas la peine. C'est plutôt avec soi-même qu'on a la compétition et c'est bien : il faut se dépasser soi-même, ne pas être fainéant, avoir la pêche, l'envie d'être précis et de travailler et pouvoir après. J'espère qu'après cette expérience, je pourrai me la péter ! (Rires)