
Guillaume Durand revient de loin. En 2021, l'animateur a révélé être atteint d'un cancer de la gorge, ce qui l'a contraint à mettre sa carrière entre parenthèses le temps de se soigner. Après une opération d'une dizaine d'heures et un lourd traitement, l'ex-présentateur de la matinale de Radio Classique avait finalement retrouvé le chemin des studios, où il anime désormais chaque dimanche soir "Bande à part". À plusieurs reprises, il était intervenu sur des plateaux de télévision pour évoquer son combat, et donner des détails sur cette épreuve "harassante, terrassante, bouleversante". Ce mercredi 2 avril 2025, le journaliste de 72 ans s'est assis à la table de "C à vous" afin d'assurer la promotion de la campagne de sensibilisation sur les cancers ORL. Et en a profité pour parler de son expérience personnelle, non sans être submergé par l'émotion.
"Vous vous rendez compte que, moi, ils se sont trompés trois fois. Plus une radiologue de La Pitié Salpêtrière qui m'a dit : 'Vous n'avez rien vous pouvez aller courir' et 'Prenez un Doliprane'. J'avais une tumeur de cinq centimètres dans la mâchoire", s'est-il souvenu face à Anne-Elisabeth Lemoine et son équipe, expliquant que la détection de son cancer avait pris du temps. C'est pourquoi Guillaume Durand a choisi de prendre la parole pour éviter que la situation se renouvelle pour d'autres patients touchés par cette même pathologie. "Vous voyez, je suis un peu gagné par l'émotion et je n'ai pas envie de plomber votre émission. Mais à un moment, on se dit 'Où est la responsabilité de tout ça ?', si on dilue tout ça....", a-t-il affirmé, remonté contre le manque de prise au sérieux de ses symptômes. Avant de militer en faveur de plus d'aides concernant la recherche dans le domaine : "J'ai simplement envie de dire faisons quelque chose, aidons-les !" Une séquence que Puremédias vous propose de découvrir dans la vidéo en tête d'article.

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"Grand témoin" de l'émission "C médiatique" diffusée le 8 décembre sur France 5, le féru de littérature avait fait le lien entre sa passion dévorante pour son métier et le rythme de travail inhérent à cette profession. "Le défaut considérable, c'est qu'on s'oublie", avait souligné celui qui a débuté le journalisme en 1978 sur Europe 1. "Forcément, 5h du matin pendant 1 an, 2 ans, 3 ans, 25 ans, il y a un moment où le corps, fut-il sportif et magnifique, encaisse", avait estimé Guillaume Durand, toujours en rémission et souffrant encore de séquelles constantes.