Il a le droit à la Une. Ce vendredi, "Valeurs actuelles" consacre sa première page de couverture et tout un dossier à l'humoriste Jean-Marie Bigard. L'auteur du célèbre sketch du "lâcher de salopes" accorde un entretien au magazine afin de revenir sur la polémique liée à sa blague dans "Touche pas à mon poste" et évoquer l'évolution de la société française.
Au cours de cet entretien, Jean-Marie Bigard confie ne pas avoir la "carte" comme certaines personnalités du "showbiz". "Il y a toujours des gens qui arrivent à passer entre les gouttes. Certains grâce au talent, comme Gaspard Proust. Lui, il y va très fort et pourtant personne ne peut le soupçonner de quoi que ce soit. Les humoristes ne sont pas encore morts", déclare le comique. Et d'ajouter : "J'étais content lorsque Blanche Gardin a été récompensée d'un Molière. J'avais envie de lui demander de m'envoyer une photo du trophée. Elle est un peu mon alter ego féminin."
Selon lui, le spectacle de la comédienne "est encore plus en dessous de la ceinture que le (sien)". "Parce que c'est une femme, elle peut rire des femmes sans être inquiétés. Quand je l'ai découverte, j'ai ravalé ma salive", poursuit-il, rappelant par la suite que "dans ce milieu", "il faut impérativement être protégé par une famille" : "C'est comme la Mafia. Mais si tu es isolé et désires garder ta liberté de ton, tu deviens un danger pour les autres et prends le risque de te retrouver seul". Ainsi, Jean-Marie Bigard a décidé de ne pas être seul puisqu'il s'est allié médiatiquement avec le "roi des forains", Marcel Campion, pour battre Anne Hidalgo aux élections municipales de Paris.