Demain à 19h05, Antoine de Caunes présentera son premier "Grand Journal". Autour de lui, plusieurs anciens chroniqueurs (Jean-Michel Aphatie, Doria Tillier et Augustin Trapenard) l'aideront à prendre ses marques et à accueillir quelques nouveaux comme Jeannette Bougrab, qui débutera sa carrière de chroniqueuse télé.
Le Parisien consacre ce matin une pleine page à cette ex-Secrétaire d'Etat dans le gouvernement Fillon, ex-présidente de la HALDE. La quadragénaire, qui a adopté, seule, une petite fille de 2 ans, parle longuement de politique, notamment de l'instabilité au Moyen Orient. Jeannette Bougrab en profite pour défendre l'interdiction du voile intégral. "Ce n'est pas l'islam qui pose problème, mais l'islamisme, décrypte-elle. Aujourd'hui, la loi sur l'interdiction du voile intégral n'est pas appliquée. Je comprends les policiers. Ils savent qu'il y aura un soulèvement s'ils tentent de la faire respecter." Elle apporte également son soutien à Manuel Valls : "C'est un grand défenseur de la laïcité. Il a eu le courage de voter la loi interdisant le voile intégral. C'est un modèle d'intégration (...) L'accuser de racisme islamophobe est ridicule".
Après avoir taclé les divisions de l'UMP ("qui creuse sa propre tombe"), Jeannette Bougrab rend hommage à Nicolas Sarkozy, dont elle relève la faculté à avoir récupéré les 10 millions d'euros que son parti devait rembourser suite à l'annulation de ses comptes de campagne. "Il a montré sa capacité à mobiliser des militants qui parfois avaient déserté les bancs du parti. On peut comprendre pourquoi les uns et les autres s'agitent et s'inquiètent. En fait, ce qu'ils voudraient, c'est le tuer", déclare-t-elle.
Le sens de la formule de Jeannette Bougrab devrait plaire aux téléspectateurs. L'ex-ministre estime que "se retrouver dans cette émission emblématique est un beau cadeau". Elle explique que les responsables de l'émission l'ont repéré lors d'un passage sur le plateau de Laurent Ruquier où elle venait faire la promotion de son livre, "Ma République se meurt".