Double dose d'Augustin Trapenard demain sur France Inter. Dès 9h10, l'animateur fêtera ainsi la millième de "Boomerang", l'émission culturelle programmée chaque jour sur la radio publique depuis 2014. Celui qui aime "tout numéroter et tout lister" a d'ailleurs prévu de marquer le coup en proposant une interview enregistrée en Corse de Jacques Dutronc. L'occasion pour Augustin Trapenard d'évoquer avec l'artiste sa carrière de chanteur, d'acteur, mais aussi la disparition de ses camarades de scène, dont Johnny Hallyday. "C'était l'un de mes invités de rêve", commente, heureux, le journaliste, joint par puremedias.com aujourd'hui.
Cinq ans après son arrivée sur l'antenne de France Inter, son émission culturelle s'est imposée comme un poids lourd de la grille avec 1,24 million d'auditeurs. "Ces bonnes audiences, c'est grâce à la tranche avant moi, la matinale, qui marche très bien", évacue Augustin Trapenard lorsqu'on l'interroge sur le sujet, préférant souligner qu'il a toujours eu la chance d'être "protégé de la pression de l'audience" par ses patrons télé comme radio. L'ancien chroniqueur du "Grand Journal" tient surtout à saluer la "liberté totale" que lui a laissée Laurence Bloch, la patronne de France Inter depuis cinq ans. Et de rappeler que "cette émission sans séquence et sans chronique était un pari fou".
Jeudi 14 février, Augustin Trapenard ne se contentera pas de souffler les mille bougies de "Boomerang". Saint-Valentin oblige, il prendra aussi les commandes d'une nuit littéraire en tandem avec l'acteur Vincent Lindon. Baptisé "A nos amours", ce programme inédit de cinq heures recevra notamment Emmanuelle Devos, Anna Mouglalis, Alain Chamfort ou encore Béatrice Dalle. La discussion avec ces invités alternera avec la lecture de textes sur l'amour ou de lettres d'amour signés Françoise Sagan, Marguerite Duras, Camille Claudel, Napoléon ou encore Albert Camus.
"C'était une envie folle de Vincent et de Laurence Bloch", raconte Augustin Trapenard, très impatient d'affronter ce direct si particulier qui a nécessité deux mois et demi de travail. "L'avenir de la radio est selon moi dans cette forme de résistance à l'effervescence du monde, particulièrement la nuit", explique le journaliste, soulignant l'existence d'une "urgence politique et médiatique de l'amour et de la beauté". Avis aux amateurs.