Une nouvelle affaire pour l'influenceur sulfureux. Selon "Le Parisien", Sandra D., une ancienne collaboratrice de l'ex-candidat de "Koh-Lanta", a déposé plainte contre Dylan Thiry pour "menaces" et "violation de la vie privée". Elle fait suite à la mise en ligne d'audios compromettants de l'influenceur sur les réseaux sociaux.
Le 25 avril dernier, le rappeur Booba avait publié des notes vocales de Dylan Thiry dans lesquelles il évoque un projet de trafic d'enfants à Madagascar. Ces enregistrements embarrassants étaient envoyés par WhatsApp à Sandra D.. Après la diffusion de ces messages, deux députés Arthur Delaporte (PS) et Stéphane Vojetta (Renaissance), tous deux co-rapporteurs de la proposition de loi visant à encadrer les pratiques commerciales des influenceurs, avaient annoncé avoir saisi le procureur de la République à la suite de soupçons de trafic d'enfants.
Agacé par la situation, Dylan Thiry avait réagi sur Instagram en menaçant Sandra D., estimant qu'elle était responsable de ce "bad buzz". "Alors que j'ai ton adresse, ton nom de famille, jamais je n'aurais sorti ça sur la place publique (...) Jamais je n'aurais donné ton nom de famille. Jamais je n'aurais donné le nom de tes enfants. Jamais je n'aurais donné le nom de ton mari", a déclaré l'influenceur.
Selon son ancienne collaboratrice, ces propos sont de "l'intimidation", confiant avoir "peur de Dylan" et de "son côté influenceur". Son avocat, Tom Michel, a présenté Dylan Thiry comme un "personnage hyperdangereux" et promet d'entamer "des procédures dans l'ensemble des juridictions et pays dans lesquels il fait et continue de faire des victimes". Il a précisé être "en contact avec les équipes de Meta France afin de faire supprimer ses comptes" sur Facebook et Instagram. "On s'attaque au cas de Dylan Thiry parce qu'on ne peut pas tout laisser faire à ce monde de l'influence, qui doit être régulé", a indiqué Tom Michel.
Par ailleurs, celui qui était déjà au coeur de nombreuses polémiques pour des placements de produits douteux et des escroqueries, est visé par des plaintes, déposées par cinq personnes, pour "abus de confiance" dans le cadre de cagnottes en ligne destinées à financer des missions humanitaires dans plusieurs pays d'Afrique et du Proche-Orient.