Beaucoup de mystères entourent la mort de Jean-Luc Delarue, disparu fin août. Jean-Claude Delarue, le père de l'animateur, avait été le premier à s'interroger sur les circonstances de la disparition de son fils. "Pourquoi ai-je dû me battre pour savoir où était enterré mon fils ? J'ai fini par savoir que mon fils avait été enterré au carré musulman d'un cimetière parisien de banlieue" expliquait-il sur Europe 1, tout en formulant l'hypothèse d'une conversion à l'Islam.
Des accusations démenties en bloc par Anissa Delarue, la veuve de l'animateur et producteur. "Jean-Luc Delarue ne s'est pas converti à l'islam comme le suppose Jean-Claude Delarue. Il était de confession catholique et baptisé" assurait-elle dans un communiqué de presse, rejointe par son avocat quelques jours plus tard. Pourtant, dans le même temps, Paris Match publiait un cliché de la tombe de Jean-Luc Delarue.
Une photo qui n'a pas calmé les interrogations, celle-ci ayant été prise à Thiais, dans le Val-de-Marne, alors qu'Anissa Delarue soutenait lors du décès de son époux que celui-ci avait été inhumé au cimetière du Père-Lachaise à Paris. Une information confirmée par l'AFP quelques jours plus tard, citant une source municipale. Ce dimanche, le grand déballage se poursuit avec la publication dans le Journal du Dimanche du testament de Jean-Luc Delarue.
Rédigé le 16 février dernier et composé sur trois pages, ce document pourrait opposer les membres de la famille Delarue dans "une sérieuse bagarre juridique" note le JDD. Jean-Luc Delarue a ainsi décidé de léguer la totalité de ses biens immobiliers ainsi que les grandes pièces de sa collection d'oeuvres d'art à sa veuve, Anissa. Quant à Reservoir Prod, sa société de production qui produit notamment "Toute Une Histoire", elle revient à son fils Jean.
Néanmoins, Jean-Luc Delarue prend soin de désigner son ami Arnaud Gachy comme "tuteur" de son fils, empêchant ainsi quelque action que ce soit de la part d'Elisabeth Bost, son ex-compagne et la mère de son fils. Aucune mention n'est faite du reste de sa famille. "Je n'ai plus rien à dire si ce n'est que j'aiderai la maman de Jean à défendre les intérêts de mon petit-fils" assure Jean-Claude Delarue au Journal du Dimanche, jugeant ce testament "troublant".