Joseph Tual, journaliste à France 3, échappe au conseil de discipline et au licenciement. Après s'être payé sa direction sur le réseau social Twitter, il avait été convoqué pour "un entretien préalable d'une sanction pour faute grave pouvant aller jusqu'au licenciement." Le 6 mai dernier, après la victoire de François Hollande, Joseph Tual, 25 ans de maison, avait posté une série de messages très critiques envers Thierry Thuillier, directeur de l'information du groupe, et Rémy Pflimlin, président de France Télévisions.
Après "plusieurs heures de négociations", la CGT où milite Joseph Tual a obtenu une annulation du conseil de discipline. Le syndicat avait mis en garde sa direction dès l'incident, "toute tentative contre la rédaction, contre ses élus ou militants, trouvera une riposte immédiate à la hauteur de l'enjeu, y compris la grève." Joseph Tual, qui a présenté ses excuses par écrit aux personnes visées pour ses tweets irrévérencieux en reconnaissant ses erreurs, pourra reprendre le travail dès lundi 11 juin, à la fin de sa période de mise à pied, la sanction la plus lourde avant un licenciement. Il sera reçu lundi par sa hiérarchie pour lui rappeler les règles de bonne conduite dans l'entreprise.