Un euro symbolique. C'est ce qu'a déboursé l'investisseur Pascal Chevalier, ex-PDG de l'agence NetBooster, pour reprendre le magazine Marie France, qui appartenait jusqu'ici au groupe Marie Claire. Le mensuel (dont la diffusion moyenne était, selon l'OJD, de 173.000 exemplaires en 2012) compte 29 salariés.
Le nouveau propriétaire souhaite garder le format actuel de ce féminin haut de gamme créé en 1944. Mais, pour retrouver de la rentabilité, son nouveau propriétaire veut développer la marque sur d'autres supports, notamment sur internet et sur les téléphones mobiles. Il entend également créer des événements capables de monétiser la marque. Actuellement, le magazine perd de l'argent. Sur un chiffre d'affaires de 7,5 millions d'euros en 2011, il a enregistré une perte nette de 1,8 million d'euros. En 2012, le déficit aurait atteint 1,5 million.
La mauvaise conjoncture publicitaire, qui pénalise le titre sur un segment où sont présents des gros tirages comme Madame Figaro, Marie Claire et Elle conjuguée à la baisse de la diffusion du titre ont poussé le groupe Marie Claire à se séparer du magazine. Après l'échec de Envy qui a fini par fusionner avec Be, le groupe veut lancer un hebdomadaire gratuit. Ce féminin, baptisé Stylist, est une adaptation d'un format anglais lancé il y a trois ans. Il sera distribué à partir du mois d'avril à 400.000 exemplaires dans 9 villes : Paris, Lyon, Marseille, Aix‐en‐Provence, Toulouse, Bordeaux, Nantes, Lille et Strasbourg.