Le marché publicitaire français reste morose en 2013. Comme le révèle l'étude "Irep - France Pub 2013", les recettes publicitaires nettes des médias ont enregistré une baisse de 4,6% au premier semestre 2013 par rapport à la même période en 2012, s'établissant à près de 6 milliards d'euros au total.
Entre janvier et juin, les médias historiques ont tous été à la peine avec une baisse globale de 6,4%. La télévision est frappée durement, cédant 6,6% avec des recettes estimées à près de 1,5 milliard d'euros. La presse papier a quant à elle continué sa dégringolade avec des recettes en repli de 8,5%. Au premier semestre 2012, ses revenus avaient déjà chuté de 8,1%. La presse spécialisée et les quotidiens nationaux sont les plus touchés avec respectivement une contraction de 12 et de 11%. La radio est plus préservée avec des recettes nationales en déclin de seulement 1,4% au premier semestre 2013 pour un total de 281 millions d'euros.
Dans ce climat général de baisse, le web et le mobile sont en croissance. Le premier progresse par exemple de 40% au premier semestre 2013 mais conserve un poids faible sur le marché avec des revenus estimés à 29 millions d'euros. Ces mauvais résultats ne doivent cependant pas occulter le léger rebond du marché au deuxième trimestre 2013. Comme le rappelle l'IREP, "ce qui caractérise le premier semestre 2013, c'est un premier trimestre fortement en baisse (-9% sur un an, ndlr), et un deuxième trimestre atténuant notablement cette baisse (-3,9% sur un an, ndlr)". Si la tendance baissière semble une idée acquise pour l'année en cours, le repli pourrait tout de même être contenu, selon l'organisme, à 3% pour l'ensemble des médias et à 4% pour les seuls médias historiques.