Stéphane Courbit épinglé par Capital. Le très discret homme d'affaires, patron de la société de productions Banijay, a les honneurs du magazine économique en août. Et pas forcément dans des termes très élogieux. Dans un article titré "Monsieur télé-réalité n'a plus la baraka", Capital énumère tous les derniers ratés dans les affaires de Stéphane Courbit. Il y est questions des émissions qu'il produit mais aussi de ses nouveaux business, l'énergie et les jeux en ligne. Conflits d'inérêts, relations tendues avec certains de ses animateurs stars, conflits avec ses actionnaires : tout y passe. Il semble bien loin le temps où Courbit était le chouchou du Tout-Paris médiatique et politique.
Côté judiciaire, le magazine fait une révélation. Hervé Hubert, le producteur de Lagaf', réclamerait entre 154,3 et 182 millions d'euros à l'homme d'affaires devant le tribunal de commerce de Nanterre. La raison ? "Hubert aurait cédé sa société à Endemol sur une valorisation très basse, sans savoir que, dans le même temps, Courbit négociait en sous main la vente de ses parts du même Endemol à Telefonica sur une base bien plus élevée" écrit le mensuel. Stéphane Courbit a empoché à l'époque un chèque de 235 millions d'euros, un pactole "dont la quasi-totalité a été investi dans ses affaires". Une audience pour ce contenteux avec Hervé Hubert est prévue le 6 septembre prochain à 11 heures.
Et ce dossier qui risque de lui coûter cher n'est pas le seul en cours pour Stéphane Courbit. La société de production d'Alexia Laroche-Joubert, dans le giron de Banijay, a récemment été condamnée à verser 900.000 euros de dommages et intérêts à Endemol qui l'accusait d'avoir copié le concept de Big Brother (décliné en France avec Loft Story et Secret Story) avec l'émission Dilemme sur W9.