Après l'attaque, la réplique. Le rédacteur en chef de VSD répond à Ségolène Royal, qui a violemment attaqué l'hebdomadaire pour son dernier choix de Une, où on la voit aux côtés de Dominique Strauss-Kahn et Franck Ribéry pour illustrer un sondage sur "les têtes à claques de l'année". Elle dénonçait jeudi des "agressions verbales" et "le caractère moralement très violent" de cette illustration en menaçant de porter plainte.
Elle ne le fera probablement pas mais Philippe Bourbeillon, rédacteur en chef de VSD, a pris les devants chez nos confrères de Newsring.fr, rappelant qu'en 2010, "la réaction de Ségolène Royal à ce même sondage avait déjà été épidermique." Pour lui, cette offensive de l'ex-candidate à la présidentielle n'est pas due au hasard, "elle a eu une année assez difficile, avec son échec à la primaire socialiste – elle a été fortement déçue car c'est une femme ambitieuse, et à juste titre."
Puis il rappelle à la socialiste qu'il ne s'agit que de d'un sondage "qui ne reflète pas l'opinion du journal qui le diffuse." "Après, que Ségolène Royal se sente agressée, c'est son problème !" lance-t-il. Ségolène Royal menaçait jeudi d'attaquer le journal pour pour "harcèlement moral, atteinte à sa dignité de mère de famille, de tels propos étant particulièrement odieux pour des enfants, même adultes", et enfin "injure publique à l'égard de ses fonctions d'élue qu'elle exerce avec dignité et honnêteté, ces propos étant de nature à porter atteinte à sa réputation locale et internationale."