Invité exceptionnel pour "Les dessous de l'écran". Philippe Robuchon et Benjamin Meffre recevaient à partir de 19h10 Marc-Olivier Fogiel, animateur du 18h-20h sur RTL depuis 2012, dont le départ pour la direction de BFMTV a été annoncé la semaine dernière.
Marc-Olivier Fogiel a fait part de son "émotion" après cette décision. "RTL est ma maison depuis toujours", a-t-il confié, tout en faisant part de son enthousiasme à l'idée de commencer une nouvelle aventure professionnelle. Le journaliste a précisé que les dernières audiences de sa tranche, orientées à la baisse, n'avaient rien à voir avec sa décision de quitter RTL. "Ca aurait presque été l'inverse (...) Cela fait un moment que je discute de mon envie d'évoluer avec la direction de RTL (...) J'en ai parlé avec elle au moment de la précédente vague d'audience, qui était historiquement haute. Cela m'a libéré. Elle était tellement haute que j'avais l'impression du devoir accompli. J'avais décidé de partir avant la vague d'audience de la semaine dernière (le 18 avril, ndlr)", a-t-il fait valoir.
Marc-Olivier Fogiel s'est ensuite félicité du choix de Thomas Sotto par la direction de RTL, pour le remplacer à la tête de "RTL Soir" et "On refait le monde". "Dans mon Top 3 à moi, je l'aurais mis en numéro 1", a-t-il révélé, avant de saluer son "exigence" et un "bon journaliste". Concernant BFMTV il espère "amener (s)on énergie, (s)on enthousiasme, (s)a connaissance de l'info, de la télé - une autre télé peut-être". "Je vais essayer de continuer à innover, dans la continuité d'Hervé Beroud (le patron de BFMTV, ndlr)", a ajouté l'animateur de RTL. Marc-Olivier Fogiel en a profité pour confirmer qu'il ne ferait plus d'antenne, abandonnant au passage "Le Divan" sur France 3. "Je ne pense pas qu'on puisse diriger et dire qu'on peut faire de l'antenne", a-t-il expliqué, disant son envie de ne pas "mélanger les genres".
L'animateur de "RTL Soir" a par ailleurs estimé que l'image de BFMTV n'avait pas besoin d'être "redorée". "Il y a des choses qui vont évoluer petit à petit. Il y a eu ici comme ailleurs des imperfections durant la crise des Gilets jaunes. Les leurs ont été beaucoup plus visibles car ils sont une référence. Ils ont tiré des conséquences de ces imperfections. Ils ont créé des comités éditoriaux notamment. J'ai l'impression que l'épisode Gilets jaunes a été intégré", a-t-il jugé.
Ecoutez l'intégralité des "Dessous de l'écran" du dimanche 28 avril 2019.