Retour d'expérience pour Michel Cymes. Alors que la vie des Français reprend peu à peu après deux mois de confinement strict, le médecin le plus célèbre de France a accepté de revenir pour puremedias.com* sur la crise sanitaire que la France a traversée. Une période durant laquelle l'animateur de France 2 et RTL a été particulièrement attaqué, sur les réseaux sociaux et dans les médias, par des anonymes et des personnalités lui ayant reproché d'avoir minimisé l'épidémie de Covid-19.
"J'ai fait avec les informations qu'on me donnait !", fait aujourd'hui valoir Michel Cymes, appelant à se replacer dans le contexte de l'époque. Reconnaissant avoir peut-être été "trop rassurant" du fait du peu d'informations en provenance de Chine ou de l'OMS au début de l'épidémie, l'animateur a en revanche récusé l'emploi du terme de "grippette", qu'on a voulu lui coller à la peau. "Je n'ai jamais dit ça !", a-t-il tenu à souligner, expliquant avoir plutôt parlé sur le plateau de "Quotidien" en mars dernier d'une "grippe plus cognée". Michel Cymes a d'ailleurs raconté avoir appelé Jean-Pierre Foucault et Bruno Masure, deux de ses plus violents détracteurs à l'époque, pour leur demander des explications.
Interrogé sur sa forte présence médiatique au début de l'épidémie, Michel Cymes a estimé a posteriori qu'il aurait sans doute dû se faire plus rare. "Je pensais le faire pour le bien des Français, en donnant de bonnes informations alors que beaucoup de conneries circulaient", a-t-il justifié, expliquant avoir ensuite décidé de se mettre en retrait pour aller aider les personnels soignants à l'hôpital. "J'ai appris à être un peu moins impulsif. J'ai appris à dire : 'Je ne sais pas'", a-t-il souligné en se remémorant cette crise sanitaire. puremedias.com vous propose de découvrir cette première partie de l'interview.
* Site édité par Webedia, société associée à Michel Cymes