Une petite phrase qui a choqué Léa Salamé. Hier soir, après l'intervention du ministre de l'Economie Bruno Le Maire, France 2 a proposé une seconde émission, "Vous avez la parole, la suite", dans laquelle des éditorialistes ont débattu sur le thème du "virus de la défiance", le fait qu'une partie de la population n'accordait plus sa confiance au gouvernement et aux médias. Au cours de cet échange, Nathalie Saint-Cricq, journaliste politique de France 2, est revenue sur l'appel téléphonique d'Emmanuel Macron à l'humoriste Jean-Marie Bigard lors de la phase 1 du déconfinement.
"Ce que je trouve étrange, c'est qu'il y a une spécificité dans les personnes qui sont les cibles téléphoniques d'Emmanuel Macron", a commencé Nathalie Saint-Cricq. Et de lâcher : "On va encore dire que ce sont les journalistes qui sont insupportables. Mais pour les journalistes qui ne peuvent pas avoir accès à lui, on va se mettre un nez de clown et on va faire le lâcher de salopes. Et peut-être qu'on va l'avoir au téléphone !". Une déclaration surprenante qui a estomaqué Léa Salamé, qui a caché sa réaction sous sa main.
L'éditorialiste de France 2 a poursuivi : "Moi, je trouve ça un peu choquant, mais je ne dis pas : 'Il est populaire ou vulgaire, donc il ne faut pas lui téléphoner'. Je trouve que c'est très bien de téléphoner à tout le monde. Après, je trouve que l'opération pour lui n'a pas été très bonne en termes de communication". "Franchement, quand Jean-Marie Bigard déverse un certain nombre de choses en laissant entendre que c'est lui qui a convaincu Emmanuel Macron, je ne trouve pas que ce soit l'idée du siècle", a estimé Nathalie Saint-Cricq. Et de conclure : "Une fois de plus, ce n'est pas par amertume de journaliste". puremedias.com vous propose de visionner la séquence.