Un succès monstre. De retour depuis le vendredi 10 mars sur Netflix, cette série a suscité un engouement impressionnant de la part des abonnés de la plateforme américaine. Résultat : en moins de 24 heures, la saison 3 de "Outer Banks" et la saison 2 de "Sex/Life" ont été expulsées du podium des fictions les plus consommées. Selon l'agrégateur de données "Flixpatrol", les derniers épisodes de la saison 4 de "You" se sont immédiatement placés sur la première marche des contenus les plus regardés sur la plateforme de streaming.
Les aventures de Joe Goldberg (joué par Penn Badgley) se sont imposées en France, au Canada, en Allemagne, en Iceland, en Grèce, en Italie, en Jamaïque, et dans une dizaine d'autres territoires.
Un retour surpuissant pour le sociopathe... mais pas vraiment surprenant. En février dernier, le lancement de la quatrième saison de la série avait explosé les compteurs en cumulant 64 millions d'heures de visionnage pour ses sept premiers jours d'exploitation. Le phénomène était tel que les trois premières saisons de "You" étaient, elles aussi, remontées dans le classement fourni par le géant américain. Au total, presque la moitié du Top 10 est squattée par la fiction.
Fort de ce succès, la fiction inspirée des deux premiers romans de la trilogie littéraire de l'auteur américaine Caroline Kepnes, devrait sans problème être renouvelée pour une cinquième saison. Mais Penn Badgley a envie de tourner la page. "Il me semble que nous devons faire une autre saison. J'ai l'impression que Joe a besoin d'obtenir ce qui lui revient et qu'il doit encore tomber..., a indiqué l'acteur dans une interview au site IndieWire. Mais bien sûr, cela ne dépend pas de moi. Je sais que les créateurs de la série ont toujours eu cette prochaine saison en tête comme étant la dernière. Ce sera probablement une résolution spectaculaire. Je ne sais pas où cela va nous mener. Mais pour moi, avec ce concept et ce personnage, nous avons toujours voulu être responsables et ce n'est pas seulement le genre de chose que nous pouvons laisser perdurer parce que ça marche bien".