Ce matin, à treize jours du premier tour de l'élection présidentielle, le temps de la campagne officielle a été lancé. Concrètement, dès aujourd'hui, les chaînes de télévision et les radios généralistes devront se soumettre au principe de la stricte égalité de temps de parole. Sur les panneaux dédiés devant les bureaux de vote, les affiches des candidats peuvent désormais se déployer tandis que les clips de campagne sont désormais diffusés sur les chaîne du service public.
Et pour son premier clip de campagne, Philippe Poutou frappe fort. Le candidat du NPA, dont les clips - notamment une parodie de "Question pour un champion" - avaient été moqués en 2012, a cette fois-ci décidé de s'inspirer de son récent passage dans "On n'est pas couché". Il faut dire que celui-ci avait fait couler beaucoup d'encre, en raison notamment d'un fou rire général engendré par Vanessa Burggraf suite à une question sur les licenciements qu'elle avait eu du mal à formuler.
La séquence a vraisemblablement été jugée suffisamment marquante par l'équipe de campagne du candidat pour la tourner en dérision dans un clip. Dans celui-ci, "On n'est pas couché" devient "On n'est pas touché". Philippe Poutou fait face à un présentateur - qui reprend le rôle de Laurent Ruquier - et un duo censé représenter Yann Moix et Vanessa Burggraf. Ceux-ci apparaissent d'ailleurs très dissipés puisque l'élément masculin du tandem est hilare avant même le début de l'interview.
Alors que le candidat tente d'expliquer son projet pour la France, le faux Laurent Ruquier le coupe et donne la parole à Pauline, la fausse Vanessa Burggraf. Vient alors la fameuse question sur les licenciements que la chroniqueuse avait eu tant de mal à formuler. La fausse Vanessa Burggraf reprend alors les intonations de l'originale et entame un fou rire qui se propage à tous ses interlocuteurs. "Attention Pauline, vous parlez peut-être au futur président" ironise le faux Yann Moix, hilare.
De son côté, Philippe Poutou reste stoïque avant de tenter de fournir une réponse sur la question des licenciements, immédiatement interrompu par le faux Laurent Ruquier qui lui signale que "(son) temps de parole est dépassé". Celui-ci quitte alors son fauteuil, sous les yeux de l'animateur et de ses chroniqueurs qui lancent, goguenards, "Les ouvriers, c'est vraiment pas la classe aujourd'hui !". puremedias.com vous propose de visionner le premier clip de campagne de Philippe Poutou.