France 3 rend hommage à Alain Delon. Lundi prochain, en première partie de soirée, la chaîne publique va diffuser "Alain Delon, cet inconnu", un portrait de l'acteur de "Rocco et ses frères", du "Guépard", du "Samouraï" et de "Monsieur Klein" qui fêtera ses 80 ans le 8 novembre prochain.
A l'occasion de ce documentaire qui lui a beaucoup plu, l'acteur accorde une interview à "TV Magazine". Alain Delon y parle longuement de télévision, même s'il confie ne plus la regarder. "Elle m'emmerde et on n'apprend rien. J'ai l'impression qu'il n'y a plus que l'audience qui compte. Il m'arrive de regarder un bon documentaire et, lorsque l'actualité l'impose, je me rabats sur BFMTV. J'étais accro à la télévision, mais maintenant c'est terminé", lâche la star.
L'acteur a néanmoins un avis sur le départ du 20 Heures de son "amie" Claire Chazal. "Cela n'a pas dû la surprendre. Il y a un moment où il faut savoir céder sa place et passer à autre chose", estime-t-il ainsi. Pour autant, il ne semble pas aussi emballé par sa remplaçante, Anne-Claire Coudray. "Elle n'est pas supergéniale à côté de Claire et je lui prédis une carrière moins longue !", lance-t-il ainsi, avant d'évoquer Marc-Olivier Fogiel : "Je l'aime bien, je le connais depuis qu'il est môme".
Mais ce sont ses propos sur Cyril Hanouna qui surprennent le plus. L'acteur se montre très sévère avec la star de D8. "Cyril Hanouna a dû comprendre et bien assimiler pourquoi on l'aimait. Et il en joue. Je trouve ça guignolesque. Cyril Hanouna, à chaque fois que je tombe sur lui, c'est toujours la même mimique, le même sourire, le même regard. Il n'y a pas que lui. Ce qui me fascine 'salement', c'est que ces émissions sont faites parce qu'on est sûr d'accrocher des millions de cons. Je n'ai pas dit de 'Français', j'ai dit de 'cons' !", lance-t-il. Les millions de fans d'Hanouna apprécieront...
Surtout qu'Alain Delon se montre plus compréhensif avec le Front National. Même s'il assure ne pas être "proche" du parti de Marine Le Pen, il en défend les électeurs. "L'extrême gauche et Mélenchon, c'est valable, mais l'extrême droite, non ? Le Front national représente quand même six millions de personnes. C'est six millions de cons ? On a le droit de ne pas aimer, mais on doit le respecter", conclut-il.