Marlène Schiappa affirme publiquement son admiration pour Cyril Hanouna. Dans un portrait consacré aujourd'hui à l'animateur par "Le Monde", la ministre déléguée chargée de la Citoyenneté a tenu à dire tout le bien qu'elle pensait de celui qui l'a invitée à plusieurs reprises dans ses émissions sur C8.
"C'est quelqu'un de brillant, qui connaît la société française", a-t-elle ainsi déclaré au quotidien du soir. Marlène Schiappa a dans le même temps regretté qu'il soit de "bon ton de cogner sur lui", car cela relève selon elle du "mépris de classe". La ministre du gouvernement Castex a par ailleurs affirmé que Cyril Hanouna serait à l'origine de la dissolution du mouvement Génération identitaire en mars dernier. En invitant sur son plateau de C8, le 21 janvier, Thaïs d'Escufon, la porte-parole du mouvement, l'animateur de C8 aurait ainsi "ouvert les yeux du gouvernement". "C'est grâce à lui !", a-t-elle même soutenu dans l'article, avant d'être démentie un peu plus loin par son propre ministère. "Cela faisait plus d'un an que nous travaillions sur cette mesure. Nous n'avons bien évidemment pas engagé cette procédure après la diffusion de l'émission", a ainsi glissé anonymement un conseiller de Gérald Darmanin, le ministre de tutelle de Marlène Schiappa.
Continuant son éloge, Marlène Schiappa souhaite même voir jouer un rôle à Cyril Hanouna lors de la prochaine présidentielle. "En 2022, c'est lui qui devrait co-présenter le débat de l'entre-deux-tours de l'élection présidentielle", a ainsi estimé la ministre, justifiant sa proposition par le fait que l'animateur de C8 aurait été l'un des premiers à prendre au sérieux le mouvement des Gilets jaunes.
Prenant également la parole dans ce portrait, Cyril Hanouna a pour sa part exprimé son affection envers son patron, Vincent Bolloré, ainsi que son fils, Yannick. "Yannick est mon meilleur ami et Vincent est comme mon grand frère", a-t-il résumé, ajoutant être d'"une fidélité indéfectible" envers le milliardaire breton et son fils, aux manettes de Vivendi, propriétaire de Canal+. Et d'ajouter, au sujet du fossoyeur d'iTELE : "Vincent Bolloré est tout sauf autoritaire".