Une situation inversée. Le week-end dernier, "Ocean's 8" a signé le meilleur démarrage de la saga aux Etats-Unis, dépassant pour la barre des 40 millions de dollars de recettes en premier week-end. Mais en France, le reboot de la franchise porté par des femmes, après trois films avec George Clooney, Matt Damon et Brad Pitt notamment, fait moins bien. En tout cas à Paris. Lors des premières séances parisiennes, ces nouvelles aventures désormais emmenées par Sandra Bullock, Cate Blanchett et Rihanna n'ont pas franchement séduit le public.
Projeté sur pas moins de 25 écrans, le long-métrage de Gary Ross affiche à peine 1.798 entrées au compteur, loin des 3.663 entrées enregistrées par "Ocean's 13" en 2007, qui détenait jusqu'ici le moins bon score de la série. Fin 2004, "Ocean's Twelve" pointait à 4.756 billets vendus tandis que deux ans et demi plus tôt, le tout premier "Ocean's Eleven" brillait grâce à 5.838 spectateurs. Soit trois fois plus que ce "Ocean's 8", qui pointe en 14e position des meilleurs démarrages de l'année.
Aucun autre film n'a passé la barre des 1.000 entrées ce mercredi à Paris, et c'est le drame "Désobéissance" qui s'en approche le plus. Deuxième, le long-métrage réalisé par Sebastian Lelio, dans lequel Rachel McAdams donne la réplique à Rachel Weisz, a séduit 900 spectateurs dans 18 salles, prenant une longueur d'avance sur "Le Cercle littéraire de Guernesey". Le drame de Mike Newell avec Lily James et Michiel Huisman, également projeté sur 18 écrans, pointe à 670 billets vendus.
Le top 5 est complété par le film d'horreur "Hérédité", qui a signé un excellent démarrage outre-Atlantique le week-end dernier, et qui a séduit 567 spectateurs dans 13 salles parisiennes, ainsi que par "3 Jours à Quiberon" et ses 400 billets vendus.