Info puremedias.com. L'étau se resserre. Lundi, les cinq candidats à la présidence de LCP ont été auditionnés par le comité de sélection présidé par le vice-président de l'Assemblée nationale, Hugues Renson. Chaque prétendant avait déjà reçu une note, qui comptait pour moitié dans l'évaluation globale des candidatures. La note de l'oral comptait elle pour l'autre moitié. Les candidats en lice étaient Marie-Eve Malouines, Bertrand Delais, Christine Kelly, Thierry Guerrier et Geneviève Goetzinger.
Selon nos informations, les trois candidats ayant obtenu les meilleures notes et qui seront soumis dans un premier temps à François de Rugy sont Bertrand Delais, Thierry Guerrier et Marie-Eve Malouines. D'ici les deux prochaines semaines, le président de l'Assemblée nationale recevra individuellement le trio. Puis, parmi les trois prétendants, l'ancien candidat de la primaire de la gauche proposera un nom au bureau de l'Assemblée nationale, qui donnera sa décision finale avant le 7 mars prochain.
Le candidat arrivé en tête est le réalisateur Bertrand Delais. Celui qui part favori pour la présidence de LCP avait notamment réalisé deux documentaires sur Emmanuel Macron, dont "Macron, en marche vers l'Elysée", diffusé le 8 mai 2017 sur France 2 durant l'entre-deux-tours de la présidentielle. Selon "Le Canard enchaîné" mercredi dernier, le réalisateur serait un proche du président de la République. Le palmipède avait d'ailleurs rapporté qu'il avait chanté les louanges du chef de l'Etat sur son compte Facebook, quelques jours avant la diffusion de son film à la télévision.
Arrivé en deuxième position, Thierry Guerrier est un ancien journaliste de France 5 et Europe 1. Il avait animé en janvier 2015 sur LCP le programme "Causes communes", qui abordait des thématiques qui touchent à la citoyenneté. Il sera en concurrence avec Marie-Eve Malouines, en lice pour sa reconduction à la tête de LCP. Cette ancienne spécialiste de politique intérieure à Radio France est présidente de la chaîne depuis 2015. Chahutée par la polémique liée à son présentateur, Frédéric Haziza, Marie-Eve Malouines a dû faire face à une motion de défiance votée par sa rédaction après avoir remis à l'antenne le journaliste accusé d'agression sexuelle.
Contactée par puremedias.com, la communication de la présidence de l'Assemblée nationale n'a souhaité ni confirmer ni démentir ces trois noms.