
Derrière ce titre français quelque peu ridicule, "Vous venez ou pas", se cache encore un épisode léger qui, comme le précédent, surfe sur ce qui a fait le succès de Grey's Anatomy. De l’humour et du drame, avouez que c’est original. Mais cette fois-ci, on a un peu plus de drame que d’humour. Notamment parce qu’Addison découvre qu’elle n’est pas aussi inapte à faire des bébés que ne le lui laissait croire Naomi. Et comme en plus, personne ne semble vouloir sympathiser avec elle dans l’équipe, ça donne donc un épisode « entre deux eaux ». En guest, Debra Mooney enflamme l’écran, l’actrice n’a plus rien à prouver, c’est sûr, et son personnage de vieille dame inquiète pour son mariage lui va comme un gant. Elle va aussi permettre à Pete et Addison de commencer à se regarder d’un autre œil.
Un autre couple qui reste aussi bien mystérieux, c’est Cooper/Violet. Les deux meilleurs amis se cherchent et ça se voit. Si Violet découvre que la nouvelle femme de son ex-mari traîne dans son cabinet, elle devient névrosée et essaie à tout prix de savoir pourquoi. Ça devient cependant assez lassant de suivre ses tribulations et on aimerait plutôt que la psychiatre se rende compte de ce qu’elle a devant elle. Mais Cooper ne fait pas d’effort pour autant malgré le pacte qu’il passe avec un petit garçon qui arrive à Ocean Side après s’être fait frapper.
Ce patient d’un jeune âge pose la question de la découverte de l’homosexualité et Private Practice le fait de manière maladroite. On a l’impression que dès qu’il a révélé ses sentiments (à tort) à son meilleur ami, un homo va se suicider, car il a eu un refus (et un œil en moins). Heureusement les gentils médecins sont là pour arranger une situation qui est à l’heure actuelle bien plus difficile que ne nous le laisse penser l’épisode, aux Etats-Unis tout du moins. C’est d’ailleurs le plus gros défaut de cet épisode, son cruel manque de réalisme.
Et ce n’est pas la patiente d’Addison qui nous prouve le contraire, car comme d’habitude, la série se termine bien. Rebecca n’est pas hypocondriaque, mais est vraiment malade. La vie est belle à Los Angeles… Un épisode 4 en demi-teinte, avec des cas trop survolés pour réellement être intéressants et une volonté de trop bien sur la situation avec le petit garçon.