Scarlett Johansson n'a visiblement pas apprécié les reproches faits par Oxfam sur son contrat publicitaire avec SodaStream, une entreprise israélienne spécialisée dans les machines pour réaliser des boissons gazeuses maison. L'actrice américaine avait en effet été sévèrement critiquée par l'ONG dont elle est l'ambassadrice depuis 2007 pour avoir accepté récemment de prêter son image à une marque ayant une usine dans une colonie israélienne de Cisjordanie.
"Oxfam respecte l'indépendance de ses ambassadeurs" avait expliqué l'ONG de lutte contre la pauvreté dans un communiqué mais "considère que le business en provenance des colonies alimente la pauvreté et va à l'encontre des droits de la communauté palestinienne". Avant de rappeler : "Oxfam est opposé à tout commerce en provenance de ces colonies qui sont illégales au regard du droit international".
La polémique grandissant, Scarlett Johansson avait répondu à l'ONG via une tribune publiée dans le Huffington Post américain le 24 janvier dernier. "Je n'ai jamais voulu être la figure d'un quelconque mouvement social ou politique dans le cadre de mon contrat avec SodaStream" avait-elle précisé. "Je suis partisane d'une coopération économique et sociale entre Israéliens et Palestiniens. SodaStream est une entreprise engagée pour l'environnement. Elle construit un pont pour la paix entre Israël et la Palestine en employant des salariés des deux pays, qui ont les mêmes salaires et les mêmes droits" avait fait valoir l'actrice de "Match Point".
Visiblement remontée, la star américaine a finalement décidé de rompre tout lien avec son ancienne ONG. Dans un communiqué, Scarlett Johansson a ainsi fait savoir qu'elle avait "décidé de mettre fin à son rôle d'ambassadrice avec Oxfam après huit ans de collaboration". Pour justifier cette décision radicale, la star de "Avengers" a expliqué avoir "une différence d'opinion fondamentale" avec Oxfam sur cette question. L'actrice s'est cependant dite très fière du travail accompli durant sa collaboration avec Oxfam.