Elle se confie sans détours. Hier, en fin de journée, Salhia Brakhlia, journaliste au sein de la station franceinfo:, était l'invitée du "Buzz TV" du "Figaro". Au cours de l'entretien, celle qui a réalisé son premier documentaire pour le cinéma, "Service public", a confié regarder régulièrement "Touche pas à mon poste" et Cyril Hanouna sur C8.
"Parfois, je regarde CNews. C'est intéressant de tout regarder. Je regarde Hanouna aussi. Je regarde même souvent Hanouna", a-t-elle commencé. Et de confier : "Pendant la campagne présidentielle, je regardais pratiquement tous les soirs Cyril Hanouna. Moi, tout m'intéresse". "Puis, il a été l'un des premiers à recevoir les Gilets jaunes. C'est toujours intéressant. Ce qui m'intéresse, c'est ce que les gens ont à dire. Quand ils sont sur les plateaux télés, je regarde", a-t-elle expliqué.
La partenaire de Marc Fauvelle dans l'interview de 8h30 de franceinfo: est aussi revenue sur la récente prise de parole de Cyril Hanouna qui a réclamé la privatisation de l'audiovisuel public. "Je n'ai pas compris ce qu'il voulait dire. Au début, il visait le service public en général. Le lendemain, il dit : 'En fait, pas France Télévisions, j'ai commencé là-bas et en plus, j'aime bien Delphine Ernotte'. Après, il a dit qu'il aimait bien franceinfo: et France Bleu... Je me suis dit que c'était cool", a poursuivi Salhia Brakhlia, avec le sourire.
"J'ai l'impression que son problème, c'est véritablement France Inter, qui lui tape dessus à chaque fois qu'il fait un dérapage. Qu'il le dise comme ça, il n'a pas besoin d'attaquer (tout le monde)", a indiqué la journaliste. Et d'ajouter : "Après, je ne sais pas à quoi ça a servi ce qu'il a dit. On ne va pas fermer la première radio de France. Donc, je ne sais pas à quoi ça sert".
Par ailleurs, interrogée sur son passage au sein des talks de Yann Barthès - que ce soit dans "Le petit journal" sur Canal+ ou "Quotidien" sur TMC -, Salhia Brakhlia a avoué que ces émissions "ne lui manquaient pas". "L'exercice du 'Petit journal', je le connais par coeur. Je n'avais plus rien à apprendre. Mais le terrain, ça me manque ! Pendant la campagne présidentielle, j'ai fait quelques meetings car je voulais voir sur place comment ça se passait", a-t-elle raconté, insistant qu'il faut "retourner sur le terrain pour ne pas être déconnecté".