Même pas peur ! C'est en substance le message adressé par Cyril Hanouna au CSA hier soir dans "Touche pas à mon poste". Au lendemain de la très lourde sanction énoncée par le gendarme de l'audiovisuel à l'encontre du talk-show quotidien de C8, l'animateur n'a pas manqué de très largement réagir sur le sujet, y consacrant la quasi-totalité de son émission. Alors que la chaîne a pris partie de monter directement au créneau contre les Sages, via un communiqué au vitriol, pas question pour l'animateur de faire profil bas.
Et le ton a été donné dès le début de l'émission, Cyril Hanouna ouvrant celle-ci en chantonnant "Laisse moi kiffer la vibes avec Schrameck, j'suis pas d'humeur à qu'on me prenne la tête", sur l'air de la célèbre chanson "DJ" de Diam's. D'entrée de jeu, l'animateur a d'ailleurs prévenu ses fidèles, estimant que "Le CSA veut interdire 'TPMP'" avant de s'adonner à une petite mise en scène avec un téléphone rouge visant à tourner en dérision les dépôts de plaintes faits au gendarme.
Plus tard, dans l'émission, Cyril Hanouna qui se dit "choqué" par la décision du CSA de priver "Touche pas à mon poste" de publicité pendant une durée de trois semaines, a estimé que la sanction "représentait beaucoup beaucoup d'argent", évoquant un manque à gagner "énormissime" de "5 à 6 millions d'euros", loin des 2 millions d'euros évoqués par les observateurs du secteur. L'animateur a alors expliqué qu'il aurait préféré un maintien de la publicité avec reversement des recettes à des associations caritatives. Une solution qui aurait également permis à l'animateur de faire revenir les annonceurs qui avaient déserté suite au canular homophobe du 18 mai.
L'occasion aussi pour l'animateur de s'en prendre une nouvelle fois à la décision du CSA. "Cette sanction, c'est n'importe quoi !", s'est-il emporté après avoir dénoncé à plusieurs reprises un "acharnement" du gendarme de l'audiovisuel sur "TPMP". À ce moment-là, Cyril Hanouna a directement interpellé ce dernier pour lui proposer littéralement de troquer la sanction initiale contre celle qu'il propose, avec un reversement des recettes publicitaires à des associations, notamment celles qui sont mobilisées sur la question du handicap. "Je serais content de faire l'émission et, au moins, tout le monde serait content de la décision", a jugé l'animateur. puremedias.com vous propose de revoir cette séquence.