Cruelle Ségolène Royal. Mercredi soir, invitée de "C à vous" sur France 5, la présidente de la région Poitou-Charentes est revenue sur le fameux tweet de soutien envoyé il y a presque un an par Valérie Trierweiler à Olivier Falorni, pendant la campagne des législatives. "Vous savez dans la vie quand on est trahie, quand on vous fait du mal, gratuitement en plus, quand c'est féroce, quand c'est violent, si l'on veut survivre, il faut pardonner. Mais le pardon c'est une chose. L'oubli c'est autre chose", a-t-elle lâché.
Ce tweet, la première dame le traîne depuis comme un boulet. Il a ouvert la voie à de nombreux ouvrages non autorisés sur sa vie privée et sa personnalité. Sa défiance à l'égard des médias a été renforcée. Récemment, lors d'un déplacement à Tulle avec François Hollande, agacée par les bousculades violentes provoquées par les journalistes, elle n'a pas hésité à mettre à l'écart l'un d'eux, devant les caméras du "Petit Journal" de Yann Barthès.
Sans se faire prier mercredi soir sur France 5, Ségolène Royal a développé sa pensée face à Alessandra Sublet : "J'avance. Il faut avancer. Ceux qui ont justement de la rancoeur, qui sont rongés par la rancoeur intérieure, d'abord ça se voit sur leur tête. Cela se voit dans leurs comportements. Et moi jamais je n'accepte d'être rongée par la rancoeur, la rancune, ce sont des sentiments qui rongent intérieurement. Et donc il faut une force mentale pour dire à un moment, allez, on avance. On n'oublie pas. Mais on avance. Finalement, ils se font du mal à eux-mêmes vous savez les gens méchants ou agressifs. Ils se font du mal à eux-mêmes parce que à un moment ils remuent ce qu'ils ont fait." Voilà qui devrait, une nouvelle fois, alimenter la rivalité entre l'ex et l'actuelle femme de François Hollande.
Récemment sur France 2, Olivier Falorni, très proche de la première dame, était revenu sur la bombe médiatico-politique lâchée par la première dame au début de l'été. Un tweet prémédité. A aucun moment Falorni, son ami, n'a douté de son authenticité. Et pour cause, elle l'avait prévenu, quelques instants avant de l'écrire.
"A ce moment là, Martine Aubry dit que c'est un faux. Et moi, j'ai le réflexe de regarder mon portable. Elle avait eu la gentillesse de m'envoyer un SMS auparavant pour me prévenir qu'elle m'avait soutenu. C'était très simpe, elle m'annonçait qu'elle avait envoyé un tweet, de façon très naturelle, entre amis", a-t-il expliqué.
Avec le recul, Olivier Falorni considère que ce message de 140 caractères était "sûrement une erreur", car on attend d'une première dame "qu'elle se taise, qu'elle reste dans sa cuisine, qu'elle continue son travail de plante verte". Mais pour lui, Valérie Trierweiler est une femme "moderne".