Beaucoup soupçonnaient déjà une mésentente entre Ségolène Royal et Valérie Trierweiler. Les observateurs avaient notamment repéré, à différentes reprises, que les deux femmes n'affichaient qu'un sourire forcé en présence de l'autre, refusant de se faire la bise. Ce mardi, l'actuelle compagne de François Hollande a ouvertement apporté son soutien au rival de Ségolène Royal dans la 4ème circonscription de Charente-Maritime. Une sortie qui devrait alimenter les rumeurs.
C'est sur son compte Twitter que la Première dame a annoncé qu'elle soutenait Olivier Falorni dans la circonscription de La Rochelle. "Courage à Olivier Falorni qui n'a pas démérité, qui se bat aux côtés des Rochelais depuis tant d'années dans un engagement désintéressé" a-t-elle écrit ce midi sur le réseau social. Une déclaration qui a vite fait réagir sur Twitter, certains avançant l'hypothèse que Valérie Trierweiler ne soit pas l'auteure de ce tweet. "C'est un fake ?" s'est notamment interrogée Valérie Pécresse.
Jointe par l'AFP, la principale intéressée a pourtant confirmé par SMS son soutien à Olivier Falorni, alors que le Parti Socialiste et son compagnon, François Hollande, militent pour que celui-ci retire sa candidature face à Ségolène Royal ! Cette dernière n'a pas souhaité faire de commentaire tandis que Martine Aubry, la Première secrétaire du PS, a indiqué que "seul le soutien" de François Hollande à Ségolène Royal compte.
Ce n'est pas la première fois que Valérie Trierweiler affiche une telle liberté de ton sur son compte Twitter. En octobre dernier, la compagne de François Hollande s'était déjà emportée contre Marc-Olivier Fogiel, qui avait posé à son conjoint une question sur sa vie personnelle. Quelques semaines plus tard, c'était son propre employeur, Paris Match, qui était la victime de l'un de ses tweets. "Quel choc de se découvrir à la Une de son propre journal. Colère de découvrir l'utilisation de photos sans mon accord ni même être prévenue" avait-elle écrit, après un portrait annoncé en Une où elle était présentée comme "l'atout charme de Hollande". Après l'élection de son compagnon, Valérie Trierweiler avait également demandé aux journalistes "de ne pas camper devant (son) domicile".