La journaliste obtient gain de cause. En plein coeur de l'été 2020, "Paris Match" avait décidé d'écarter Valérie Trierweiler après 31 ans de collaboration. La journaliste, qui officiait au sein du service politique, avait intégré la rubrique culture du magazine après sa relation avec François Hollande, dont elle était séparée depuis 2014. Dans un tweet publié le 13 août 2020, l'ex-Première dame avait affirmé avoir appris la nouvelle pendant ses congés "de façon extrêmement brutale". "Ce licenciement sans aucun motif valable me laisse en état de choc et de sidération", avait-elle réagi.
Un peu moins de deux ans plus tard, celle qui s'apprête à être une des principales têtes d'affiche de la prochaine saison de "Pékin express" sur M6 a obtenu gain de cause. Comme le raconte "Le canard enchaîné" ce jour, le tribunal des prud'hommes de Paris a reconnu le 28 avril dernier le licenciement abusif de la journaliste vedette. L'hebdomadaire du groupe Lagardère devra lui verser pas moins de 141.000 euros d'indemnités.
L'ex-patron de "Paris Match" Hervé Gattegno avait évoqué une "inadaptation et (une) insuffisance qualitative des propositions d'articles présentées à la direction de la rédaction de 'Paris Match'". Un grief que la rédaction en chef n'a pas réussi à démontrer. Si elle a obtenu gain de cause sur ce point, Valérie Trierweiler n'a en revanche pas convaincu les conseillers prud'hommes d'avoir été selon elle remerciée de "Paris Match" en raison de son âge et de son lien politique avec l'ancien président de la République.