Elle boycotte le groupe Canal+. Jeudi dernier, invitée de "Punchline" sur CNews, à l'issue de son entretien avec Laurence Ferrari, Valérie Trierweiler avait annoncé qu'elle ne se rendrait plus sur les plateaux du groupe de la chaîne cryptée en raison de la présence quotidienne d'Eric Zemmour sur la chaîne info. "Pour moi, Eric Zemmour est quelqu'un qui prône la haine. C'est la dernière fois que je viens ici tant que lui sera là. Je suis pour le débat d'idées. Je suis pour le débat d'opinion. Mais il y a une règle, c'est la loi", avait-elle expliqué.
Ainsi, la journaliste a décidé hier de ne pas se rendre sur le plateau de "C'est que de la télé" sur C8 pour ces mêmes raisons, alors qu'elle était invitée et annoncée depuis plusieurs jours. "Normalement, à ce moment de l'émission, nous devrions recevoir un invité. Ce devait être Valérie Trierweiler. Je dis 'devrait' parce que ce matin, juste après avoir annoncé sa venue sur les réseaux sociaux, son attaché presse a appelé pour nous dire que finalement Valérie Trierweiler ne viendrait pas dans notre émission", a commencé la présentatrice Valérie Bénaïm au début de son programme.
"La raison est que Valérie Trierweiler ne souhaite pas venir dans un groupe qui emploie Eric Zemmour. On rappelle que C8 fait partie du même groupe que CNews", a précisé l'animatrice, avant de faire part de "sa déception" : "On l'a appris un petit peu tard. On prépare une émission quand même. On a été déçu. On a été surpris. On n'a pas bien compris le lien entre une chaîne d'information comme CNews et le reste des chaînes du groupe, en l'occurrence C8 et notre émission". Valérie Bénaïm a donc annoncé qu'il n'y aura pas d'invités : "On n'a pas eu le temps de se retourner. Alors, on va faire notre petite émission, sans invité. Ce n'est pas très grave". puremedias.com vous propose de visionner la séquence.
A la suite de cette déclaration, Valérie Trierweiler a réagi hier soir sur son compte Twitter. "Juste pour cette cohérence et qu'on ne me reproche pas de venir faire de la promotion en renonçant à mes principes chère Valérie Bénaïm, même si je ne confonds pas la rédaction avec Zemmour", a écrit la journaliste.